mercredi 18 avril 2012

Comité hygiène sécurité .Académie d'Amiens


                                                    Déclaration préalable de la FSU

                                                             
                                                     CHS‐CTA (Amiens) mardi 13 mars

Depuis des années, la FSU demande une réelle prise en compte des conditions de travail au sein des CHS. C'est pourquoi, tout en regrettant la lenteur du processus, la FSU se réjouit de voir enfin mis en place les CHS‐CT.
Le travail qui nous attend est conséquent, aussi la FSU souhaite‐t‐elle disposer le plus
rapidement possible d’outils de travail : questionnaires, enquêtes, statistiques…élaborés conjointement avec l'administration afin que la totalité des agents, les particularités de chaque emploi soient pris en compte.
La FSU dénonce les dégradations des conditions de travail et l’augmentation de la souffrance au travail due à l’application de réformes non souhaitées, à la RGPP.
En effet, le non remplacement d’un agent sur deux partant à la retraite augmente lourdement la charge de travail des personnels en poste. Chacun sait que l'accroissement de la charge de travail est facteur de stress.
La FSU déplore l'augmentation des effectifs dans les classes, sans que l’administration se soucie de la réalité des locaux. Les conditions de travail et de sécurité se dégradent pour les agents mais aussi pour les usagers, les élèves !
La souffrance au travail s’accroît, la FSU pourrait aussi vous parler de l’entrée dans le métier sans réelle formation, de la fin de carrière qui s’éloigne, de l'autoritarisme de certains chefs de service, de la restructuration des services, de postes redéployés, de services mutualisés…
A cette souffrance, les Services de la DRH donnent des réponses individuelles qui, par les retours positifs qui sont faits à la FSU, correspondent aux attentes des agents. Mais, il faudrait aussi interroger collectivement le travail: ce ne sont pas les agents qui sont malades ou coupables, mais le travail lui-même.
La FSU vous a fait parvenir une série de questions diverses auxquelles bien sûr nous
souhaiterions avoir des réponses.
La FSU est scandalisée: une entreprise privée s’est vue confier l’examen de santé à 50 ans alors que la candidature de la MGEN, mutuelle référencée par le ministère, mutuelle dédiée aux personnels de l’Education Nationale, a été écartée du dispositif.
La FSU demande une véritable politique de prévention et de santé par le recrutement des
médecins nécessaires dans l'ensemble de l'Académie. Il est indispensable notamment d'assurer, comme le prévoit la loi, les visites obligatoires pour tous les personnels.

mercredi 11 avril 2012

PASSAGE EN FORCE CONFIRME !

Le mardi 10 avril 2012 par Le Bureau National du Snuas/fp/fsu
PROJETS DE DECRETS ASSISTANTES SOCIALES ET CONSEILLERES TECHNIQUES
MARDI 10 AVRIL :Après la réunion de discussion du mardi 3 avril, où l’ensemble des organisations syndicales, sur proposition de la FSU, ont claqué la porte du Ministère de la Fonction Publique, le Gouvernement a choisi de continuer à ignorer les revendications exprimées par les Assistantes Sociales et Conseillères Techniques, en convoquant le CSFPE le vendredi 6 avril.
Devant ce dialogue de sourds, et cette volonté délibérée de passer en force, l’Intersyndicale des Fédérations de la Fonction Publique Etat, sauf CGC, ont boycotté le CSFPE du vendredi 6 avril. Preuve de la précipitation du Ministère à vouloir passer ces projets de décrets à quelques jours des Elections Présidentielles, il a convoqué de nouveau le CSFPE le mardi 10 avril.
Nouveau Boycott de la FSU, CGT, CFDT, CFTC, FO, Solidaires et UNSA, seule la CGC a siégé, et voté favorablement pour les projets de décrets, qui pourtant continuent d’enfermer les assistantes Sociales et Conseillères Techniques dans la Catégorie B.
Les textes sont examinés par le Conseil d’Etat, avant promulgation au Journal Officiel.
Le SNUAS FP et la FSU continuent le combat contre ces textes, et pour l’obtention de la catégorie A ! Les prochaines échéances électorales seront aussi déterminantes pour l’aboutissement de nos revendications.

Management contre Fonction Publique
La Fonction publique a subi bien des épreuves ces dernières années. Réforme de l'État, RGPP, Lolf...avec pour conséquences majeures les restructurations de services et les réductions de postes.
Même si le gouvernement refuse toujours d'en faire le bilan, il apparaît clairement (et le dernière rapport parlementaire en est un témoignage)* que ces mesures ont plus affaibli que modernisé l'État. Gaspillage de compétences, perte de sens du travail pour les personnels, dégradation des conditions de travail, manque d'efficacité pour les usagers...le bilan est lourd !
Mais la Fonction publique souffre également d'un autre mal: la nouvelle gouvernance.
Le gouvernement n'a eu cesse d'introduire dans la Fonction publique des éléments de pilotage et de management déjà imposés dans le privé.
C'est le sens de ce qu'on appelle technocratiquement « le Nouveau Management Public ». Pour le Président de la République cela s'imposerait « comme une évidence », une sorte de bon sens dont nous n'aurions pas pris la mesure...
Performance, compétences, mérite, culture du chiffre....sont imposés comme des éléments de modernité. Car qui pourrait contredire l’idée qu’il faut bien gérer les fonds publics ?
L'action de l'État n'est donc plus définie à partir des missions mais à partir de l’efficience de la gestion. Il s'agit d'une entrée par les moyens et non pas par les objectifs.
Aucun débat démocratique n'a eu lieu permettant de répondre à deux questions pourtant essentielles et d'autant plus en période de crise: de quelle Fonction Publique avons-nous besoin aujourd'hui pour répondre aux besoins de la société, et, quelle organisation des services publics pour répondre à ces exigences ?
Alors que la Fonction publique est fondée sur l'intérêt général, au service de tous les citoyens, alors que les personnels demandent un travail plus collectif, la politique actuelle conduit à la destruction  des équipes et à la mise en concurrence.
Les carrières et salaires des personnels sont individualisés à l'excès. Le fonctionnement est éclaté : développement de l'autonomie des établissements, mise en concurrence des personnels, des établissements,des services développement d’une évaluation normative...
Cette politique a un effet déstructurant sur les comportements individuels. Lier le déroulement de carrière, les rémunérations aux résultats influencent forcément les comportements des agents, dans une période de suppression massive d’emplois, en les poussant à privilégier ce qui fait l'objet d'évaluation plutôt que l'intérêt général, l'immédiat plutôt que le long ou moyen terme.
Mais cela contribue-t-il à plus d’efficacité ? Et qu’en est-il du vécu de ces agents ? D'une  souffrance au travail qui ne cesse de grandir dans les administrations ? De la satisfaction des usagers pour qui les services sont trop souvent de plus en plus éloignés ?
Lorsque l'on voit les conséquences dans l'éducation, la justice, la culture...on ne doute même plus de l'inefficacité de cette nouvelle gouvernance.
La Fonction Publique a une histoire et des objectifs qui lui sont propres. Les agents ont une culture professionnelle. La nouvelle gouvernance, qui fait déjà des dégâts humains importants dans le secteur privé ne doit pas être transposée dans le Public. En poursuivant ce modèle, cela conduirait la Fonction Publique dans le mur. Il est temps d'arrêter la RGPP et le modèle de pilotage en cours.
Il faut aujourd'hui inventer un modèle de pilotage spécifique à la Fonction Publique qui respecte leur professionnalité et qui soit propre à leurs missions et leur statut. Le statut qui de par ses principes de neutralité, d'équité, d'égalité et de transparence constitue une garantie autant pour les usagers que pour les personnels en soustrayant ceux-ci à toutes pressions, à tous les lobbies.
Il faut aujourd'hui bien reconstruire le périmètre des services et clarifier les missions des agents pour qu'ils répondent mieux à tous les besoins de notre société. L'Etat ne doit pas se défausser de ses responsabilités en renvoyant à l'administration décentralisée la gestion de questions lourdes qui relèvent de sa compétence.
Mais pour cela, et contrairement à ce qui se passe aujourd'hui, les personnels doivent être associés aux nécessaires évolutions de la Fonction publique. Cela passe par un réel dialogue social, à tous les niveaux et dans tous les services. Dans le même temps, les usagers doivent être associés à ces mutations. Il faut introduire des espaces de concertation entre administration, personnels et usagers (comme cela existe dans certains ministères comme à l'Education nationale) dans tous les ministères et tenir compte de leurs avis.
Les évolutions de la Fonction Publique doivent avoir pour objectifs de mieux encore servir le usagers et d’offrir une plus grande égalité entre les citoyens , cela doit faire l'objet d'un débat sérieux. Cela concourt à la démocratie de notre société.

mercredi 4 avril 2012

Personnels sociaux et éducatifs : « Dialogue de Sourds »

CP FSU : personnels sociaux et éducatifs, "dialogue de sourds"

Le mercredi 4 avril 2012

Suite à la pression des Organisations Syndicales, le Ministre de la Fonction Publique a convié l’ensemble des organisations syndicales à une simple réunion de discussion, le mardi 3 avril 2012, sur les projets de décrets Assistantes de Service Social et Conseillères Techniques de Service Social.
Après une longue introduction du Directeur de Cabinet, représentant du Ministre, pour les trois versants de la Fonction Publique, le ministère souhaitait discuter sur les projets de décrets contestés, puisqu’ils continuent d’enfermer les personnels sociaux dans le Nouvel Espace Statutaire « réaménagé » et donc toujours en catégorie B.
L’ensemble des Organisations Syndicales (CFTC, CFDT, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA), unanimes, ont lu une déclaration commune réaffirmant, notamment, leurs revendications de passage en Catégorie A, et l’inscription des Diplômes d’État du Travail Social, au niveau II du RNCP.
Constatant qu’aucune ouverture de négociation n’était possible sur ces deux revendications, et confrontés à un dialogue de sourds, les organisations syndicales ont décidé de suspendre puis d’interrompre cette « séance de discussion ».
Depuis 20ans, après les accords DURAFOUR de 1991, les professions socio-éducatives avaient été intégrées dans le Classement Indiciaire Intermédiaire, entre la catégorie B et A, ceci considéré, à l’époque, comme une étape transitoire avant l’accès à la catégorie A. La FSU considère donc que ces projets de décrets constituent de fait une véritable régression, et une volonté affirmée de déqualifier les professionnels de la filière sociale et éducative.
La non-reconnaissance des qualifications des professionnels sociaux et éducatifs est bien une décision politique, que la FSU conteste.
La FSU continue de porter les légitimes revendications des personnels pour la revalorisation en catégorie A, et la reconnaissance de nos professions. Elle s’opposera, également dans un cadre unitaire, à toute tentative de dégradation de la carrière des personnels socio-éducatifs.
Les Lilas, le 4 avril 2012

lundi 2 avril 2012

ON LACHE RIEN !!

Le jeudi 29 mars 2012 par Le Bureau National
DERNIERE MINUTE ! Le feuilleton continue
PROJETS DE DECRETS ASSISTANTES SOCIALES ET CONSEILLERES TECHNIQUES : LE GOUVERNEMENT PREPARE UN PASSAGE EN FORCE !
JEUDI 29 MARS : Contrairement à l’annonce du Ministre de la Fonction Publique du retrait de l’ordre du jour des projets de décrets du Ministre de la Fonction Publique, effectuée la veille, la Commission Statutaire a bien examiné les projets de Décrets, alors que les organisations syndicales boycottaient cette réunion (excepté CGC).
Le CSFPE du 6 avril prochain est de nouveau saisi de l’examen de ces projets, qui rencontrent toujours contre eux l’unanimité syndicale.
Les Fédérations de Fonctionnaires sont néanmoins conviées à une réunion de discussion le mardi 3 avril au Ministère de la Fonction Publique, au préalable du CSFPE du vendredi 6 avril.
MERCREDI 28 MARS : Le Ministre de la Fonction Publique, sous la pression des Fédérations de Fonctionnaires, annonce le retrait de l’ordre du jour de la Commission statutaire du jeudi 29 mars, des projets de décrets sur les statuts particuliers des Assistantes Sociales et Conseillères Techniques, pour le reporter mi-avril. Dans l’intervalle, un espace de discussion doit être ouvert avec les Fédérations de Fonctionnaires CGT Fonction Publique, CFDT Fonctions Publiques, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES Fonction Publique.
MARDI 27 MARS - 19h30 : A 36 heures d’une nouvelle convocation de la commission statutaire au CSFPE, le jeudi 29 mars, le gouvernement dépose une série d’amendements sur les projets de décrets sur les statuts particuliers des Assistantes Sociales et Conseillères Techniques.