mercredi 30 mai 2012

Plan d'urgence: le Snuas-FP/FSU demande des précisions.

Le jeudi 24 mai 2012 par Le Bureau National
Le SNUAS FP FSU, fort de sa représentativité auprès des Assistantes Sociales et Conseillères Techniques de Service Social, a fait part de ses revendications pour le Service Social au Ministère de l’Education Nationale, auprès des Elèves, des personnels et des Etudiants.
Nous avions alors fait part de notre volonté de rompre avec la politique menée ces dernières années. Sous couvert de restrictions budgétaires, les services sociaux de l’Education Nationale, déjà exsangues, avec seulement 2500 agents, ont été frappés par les réorganisations de services imposées par la Ministère, en multipliant les lieux d’interventions, en diluant les temps de présence des assistants sociaux, personnels qualifiés, au détriment de l’accompagnement social auprès des Elèves, des Personnels et des Etudiants.
Les choix politiques, sociétaux de ces dix dernières années ont également précarisé l’ensemble des familles, ainsi que les agents du Ministère. Les conséquences sociales, éducatives, familiales ont des répercussions sur la scolarité des Elèves. Les assistants sociaux rappellent leur participation active à la réussite de tous les jeunes, et au service public d’Education.
Les annonces de Monsieur le Ministre de l’Education Nationale sur les mesures d’urgences pour la rentrée 2012 interpellent pleinement notre syndicat. Outre les 1000 postes d’enseignants, les 2000 postes d’Assistants d’Education, Monsieur le Ministre annonce, la création de 2000 postes de sécurité et médico-sociaux.
Premiers acteurs de prévention et de protection de l’Enfance, les Assistants Sociaux participent, au sein des équipes pluri-professionnelles, à l’amélioration du Climat Scolaire au sein des Etablissements, tant à un niveau de prise en charge individuel ou collective, nous souhaitons avoir les éclaircissements nécessaires sur :
- Que sont ces postes de sécurité annoncés ?
- et dans ce plan d’urgence, combien de recrutements de personnels sociaux sont prévus ? selon quelles modalités ?
Nous attirons votre attention sur la nécessité de renforcer le Service Social en Faveur des Elèves : la multiplication des lieux d’intervention (jusqu’à huit établissements scolaires du secondaire dans certaines académies) n’est plus acceptable.
Enfin, nous souhaitons attirer l’attention de Monsieur le Ministre, sur la décision de son prédécesseur, du gel des crédits alloués aux Fonds Sociaux.

lundi 28 mai 2012

le jeudi 24 mai 2012 par Le Bureau National du SNUAS-FP/FSU
Les lilas, le 21 Mai 2012

Monsieur le Ministre,
Le SNUAS FP FSU, fort de sa représentativité auprès des Assistantes Sociales et Conseillères Techniques de Service Social, a fait part de ses revendications pour le Service Social au Ministère de l’Éducation Nationale, auprès des Élèves, des Personnels et des Étudiants.
Nous avions alors fait part de notre volonté de rompre avec la politique menée ces dernières années.
Sous couvert de restrictions budgétaires, les Services Sociaux de l’Education Nationale, déjà exsangues avec seulement 2500 agents, ont été frappés par les réorganisations de services imposées par le Ministère, en multipliant les lieux d’interventions, en diluant les temps de présence des assistants sociaux, personnels qualifiés, au détriment de l’accompagnement social auprès des Élèves, des Personnels et des Étudiants.
Les choix politiques, sociétaux de ces dix dernières années ont également précarisé l’ensemble des familles ainsi que les agents du Ministère. Les conséquences sociales, éducatives, familiales ont des répercussions sur la scolarité des élèves. Les assistants sociaux rappellent leur participation active à la réussite de tous les jeunes et au Service Public d’Éducation.
A l’interface des dispositifs internes et externes de l’Éducation Nationale, par sa connaissance du champs institutionnel et de l’environnement social du jeune et de sa famille, par son travail d’évaluation sociale, l’Assistante de Service Social met en synergie tous les dispositifs et les possibilités d’interventions et d’aide, tant au niveau de la prévention qu’au niveau de la protection de l’enfance, pour la réussite de tous les jeunes.
Nous rappelons que l’Ecole est le lieu où passent le plus de temps les enfants. C’est pourquoi, une nécessité s’impose : le renforcement des services sociaux de l’Éducation Nationale, afin de faire face aux besoins grandissants des populations et participer pleinement aux réductions des inégalités scolaires et sociales, priorité affichée par Monsieur le Président de la République.
Le SNUAS FP FSU souhaite être force de proposition et sollicite une audience.

jeudi 17 mai 2012

la loi sur le Harcèlement sexuel a été abrogée ! Nous exigeons une nouvelle loi !



Le jeudi 10 mai 2012

20 ans après son vote, exigeons un droit juste et efficace !

Le 4 mai 2012, le Conseil Constitutionnel, saisi d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité, a déclaré non conforme la loi sur le harcèlement sexuel et l’a immédiatement abrogée.
La condamnation de Gérard Ducray, ancien secrétaire d’État, ancien ministre, élu municipal, avocat, condamné pour harcèlement sexuel à l’encontre de trois femmes en mars 2011 est, par conséquent, annulée, ainsi que toutes les procédures pénales en cours.
Pour la première fois dans l’histoire des luttes féministes, une loi est abrogée vingt ans après avoir été votée et alors même que l’AVFT avait alerté les pouvoirs publics sur sa non- conformité à la Constitution et sur son inefficacité pour les victimes.
Jusqu’au vote, le cas échéant, d’une nouvelle loi, les victimes sont abandonnées par la justice. Le message d’impunité ainsi adressé aux harceleurs est révoltant.
Nous, associations et collectifs féministes, organisations syndicales, partis politiques soussignés, exigeons une réforme des dispositions juridiques relatives au harcèlement sexuel.
NOUS NOUS MOBILISERONS JUSQU’A CE QU’ELLE SOIT RÉALISÉE !

Pour signer la pétition : http://www.change.org/petitions/immédiatement-une-nouvelle-loi-rétablissant-le-délit-de-harcèlement-sexuel

mardi 8 mai 2012

6 mai : une page se tourne !



La FSU, sur la base de ses exigences revendicatives, avait appelé à la rupture avec la politique anti-sociale menée ces dernières années. La défaite de Nicolas Sarkozy et l’élection de François Hollande à la présidence de la République ouvrent de nouvelles perspectives pour la construction d'une autre société.
Les incessantes stigmatisations et oppositions des citoyens les uns aux autres, les intolérables exclusions d'une partie de la population ont été sources de division. Le rassemblement de notre société autour des valeurs de solidarité, d’égalité et de justice est indispensable.
Dans un monde en profondes mutations, dans un contexte européen de crise et alors que les évolutions de la société créent des besoins nouveaux, il faut enfin apporter des réponses aux questions de chacun et notamment à celles posées depuis des années par les salariés, les précaires, les chômeurs, les jeunes et les retraités.
Les attentes sont fortes après des années de dégradation de la situation économique, sociale et environnementale après aussi les remises en cause du rôle des organisations syndicales et du dialogue social.
Il faut maintenant une réelle rupture avec les politiques menées ces dernières années et les mesures d'austérité, qui ne sont pas les réponses pour relancer notamment l'emploi et le pouvoir d'achat. Cela passe en particulier par un tout autre partage des richesses, le développement et l’amélioration des services publics, de la Fonction publique et des mécanismes de solidarités collectives.
Les dégradations sont telles que cela exige sur le court terme des mesures d’urgence qui passent au plus vite par une loi de finance rectificative, et par des mesures de fond sur les 5 années à venir.
La FSU sera un interlocuteur exigeant et combatif pour contribuer à la construction des nécessaires alternatives.
Elle s’adressera très prochainement au Président de la République et à son gouvernement pour redire les propositions qu’elle porte.
Convaincue que les évolutions nécessaires doivent se faire avec les personnels, la FSU souhaite que les organisations syndicales soient à nouveau reconnues comme des partenaires utiles et indispensables à la construction démocratique de notre société.