mercredi 28 septembre 2011

Engageons nous pour donner un vrai avenir aux jeunes !!

Près de 900 personnes ont manifesté ce  mardi 27 septembre dans les rues d’Amiens, 500 à Beauvais, 200 à Saint Quentin.  Cependant  ces chiffres à l’échelle de notre région ne reflètent pas les taux de grévistes.
Dans les cortèges des manifestants on a  pu noter dans les 3 départements la présence d’Assistants Sociaux de l’Education Nationale.
                                       

                                                                                  
Le SNUAS-FP-FSU était mobilisé pour protester contre :
·         - Les 16000 nouvelles suppressions de postes à la rentrée à la rentrée 2009 qui n’ont épargnées aucun corps de métiers au sein de notre institution.
·         - La règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
·         - Les 66000 postes supprimés depuis 2007.
·         - 14000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2012.la
rentrée 2012/
Avec une moyenne de 15000 suppressions annuelles, les missions  de l’école publiques sont remises en cause.

L’an dernier, l’enquête PISA (menée tous les 3 ans auprès de jeunes de 15 ans), réalisée également dans les pays de l’OCDE, montrait qu’en France  non seulement les inégalités sociales se retrouvaient dans le niveau scolaire des élèves, mais qu’elles étaient de surcroît amplifiées : les assistants sociaux de l’éducation nationale sont confrontés au quotidien à ces problématiques. Sans moyens supplémentaires il faudrait faire toujours plus et toujours mieux !! Être de plus en plus efficaces ?

Ceux que nous accompagnons au quotidien ne sont pas des chiffres dans la masse, ne sont pas seulement des statistiques. A ces constats, nous opposons ce qui suit : nous parlons,  NOUS, de relations d’aide, de relations humaines, d’accompagnement, d’écoute, de solidarité …Les conditions actuelles ne nous donnent pas la possibilité d’exercer nos missions comme nous devrions pouvoir le faire !
Aussi, pour le Snuas-Fp-Fsu, pas question d’adhérer à cette politique dévastatrice qui laisse sur le bord de la  route les plus en difficulté !
Pas question, pour nous, de laisser sacrifier l’école pour laquelle nous sommes engagés !

L’école, l’université ont  besoin de moyens pour amener nos enfants vers la réussite. 

Pas question de renoncer à un accompagnement de qualité pour les  personnes qui nous sollicitent !

EXIGEONS DES CREATIONS DE POSTES POUR L’ENSEMBLE DE NOS SERVICES !!!
INDIGNONS-NOUS, RESISTONS, RIEN N’EST IMPOSSIBLE !!

mercredi 21 septembre 2011

MARDI 27 SEPTEMBRE 2011 : JOURNEE DE GREVE DANS L’EDUCATION


 LE SNUAS FP FSU appelle avec l’ensemble des SYNDICATS et de tous les partenaires du système éducatif à une journée de grève le 27 SEPTEMBRE 2011. Nos services sont bien évidemment concernés par la situation de l’Ecole. Nous ne pouvons plus accepter qu’un  poste de plus ne disparaisse, mais bien au contraire demander des créations de poste en urgence, la situation l’impose et nos missions aussi !!!!  

Communiqué commun des Fédérations de l’Education nationale :FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA Education

Paris, le 10 juin 2011
Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes. Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d’exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.
Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus. Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.
Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l’Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.
Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.
En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l’avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.
Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

mercredi 14 septembre 2011

Pour la reconnaissance du cadre A et la revalorisation de nos salaires !



Paris, le 21 Juillet 2011


Monsieur le Ministre de la Fonction Publique
Ministère de la Fonction Publique
139 rue de Bercy
75572 PARIC CEDEX 12



Monsieur le Ministre,

Lors de la séance du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État du 12 Juillet 2011, vous avez annoncé pour septembre prochain des propositions salariales et statutaires concernant les personnels sociaux et éducatifs (Assistants Sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs Spécialisés, Éducateurs Techniques Spécialisés, Éducateurs de Jeunes Enfants).
Lors des mobilisations des professionnels du Travail Social, les 16 mars, 7 avril, et 16 juin 2011, l' Intersyndicale réunissant l'ensemble des neuf organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA FPT, FSU, FO Territoriaux, Solidaires, UNSA) soutenues par les associations professionnelles (ANAS, FNEJE, France ESF, ONES), a exprimé son exigence de voir enfin
reconnaître les qualifications de nos métiers en niveau II concernant nos diplômes et une revalorisation en catégorie A type pour la fonction publique et un niveau cadre dans le privé.
Parallèlement, des travaux de la Direction Générale de la Cohésion Sociale ont amené à proposer l'inscription des diplômes du Travail Social à hauteur de 180 ECTS.
Hormis que cette traduction en ECTS soit effectuée sur des bases minimales, sans collation d'un grade universitaire, l'examen de ces projets d’arrêtés, auprès de la Commission Professionnelle Consultative du Travail Social et de l’Intervention Sociale, du Conseil Supérieur de l’Éducation, et du Conseil Supérieur de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ne s'accompagnait pas
conjointement de l'inscription au Répertoire National de Certification Professionnelle au niveau II , pourtant initialement prévue, tout en avalisant paradoxalement une reconnaissance au niveau 6 Européen. Devant l’incongruité de cette proposition, les organisations syndicales n’ont pu que rejeter les projets.

Quant au plan statutaire concernant les salariés du secteur public, les propositions actuelles de transposition dans le cadre du Nouvel Espace Statutaire envisagées par la DGCL et/ou la DGAFP ne peuvent nous satisfaire puisqu'elles maintiennent les professionnels du travail social dans la catégorie B et entraînent pour la filière sociale, en comparaison avec la grille actuelle CII, la perte de
rémunération de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur l'ensemble de la carrière.

Comme le préconisait un rapport du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, adopté le 19 octobre 2005, tout comme le prévoyaient les accords dits « DURAFOUR » de 1991, instituant provisoirement le Classement Indiciaire Intermédiaire, l'ensemble des neuf organisations syndicales exigent le reclassement des Assistants Sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale,
Éducateurs Spécialisés, Éducateurs Techniques Spécialisés, Éducateurs de Jeunes Enfants, en catégorie A type.

De plus, nous attirons votre attention sur le fait que ces professions sont majoritairement exercées par des femmes. Cette reconnaissance participerait à la volonté affichée par le Gouvernement d’une plus juste égalité socio-professionnelle homme-femme.
Dans l'attente de vos propositions, nous sollicitons une audience, et demandons l'ouverture de réelles négociations pour les professions du social sur la reconnaissance des diplômes au niveau II et l'accès à la catégorie A type.
Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'assurance de notre considération. Pour l'Intersyndicale,
Samuel DELEPINE - FSU