jeudi 21 juin 2012

 A lire sur le site du Snuas/FP/FSU  national ( cliquer sur "snuas/fp/fsu  dans "liens utiles" ),  la lettre de l'intersyndicale à Mme Lebranchu concernant la reconnaissance du cadre A (article du 14/6/201)

http://www.snuasfp-fsu.org/Interpellation-de-l-Intersyndicale

mercredi 20 juin 2012

Mardi 12 juin 2012
Alors que le Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHS-CT) se met en place dans l'académie d'Amiens, les représentants de la FSU ont rappelé lors de la réunion du 4 juin les attentes des personnels tant en ce qui concerne le comité lui-même qu'en ce qui concerne la situation des personnels en Picardie.

Déclaration de la FSU:

Les CHS s'installent peu à peu dans toutes les académies. Un travail considérable nous attend. Nous demandons pour chacun des membres, titulaires et suppléants, au niveau départemental et académique, une solide formation.

La FSU souhaite voir la mise au point d'un fonctionnement efficace, permettant à chacun de nous alerter en cas de besoin. La FSU pense qu'il est nécessaire de faire connaître les membres des différents CHS, les registres obligatoires, les commissions hygiène et sécurité des établissements du second degré, de créer des liens entre CHS et CT. Les CHS-CT doivent se doter d'outils (il existe déjà différents bilans établis en DRH), notamment d'outils statistiques afin de mieux suivre la situation de l'ensemble des collègues (journées d'absence, nombre de CLM, CLD, démissions, départs à la retraite pour invalidité...); des enquêtes devraient être menées sur des thèmes ou des catégories de personnels

La FSU demande les moyens humains (décharge) et techniques, nécessaires pour mener à bien les travaux des CHS-CT. Des visites sur le terrain devraient être menées pour compléter nos investigations.

Actuellement le comité médical de l'Oise fonctionne au ralenti plaçant des collègues dans des difficultés financières injustes. Au rectorat, les inquiétudes sont grandes quant au rapprochement avec la DSDEN 80.

La FSU souhaite vivement voit se développer chez les collègues, les directeurs d'école, les chefs d'établissement, les différents chefs de service... une véritable culture de l'hygiène et sécurité et des conditions de travail.

30000 suppressions de postes ont été prévues pour la rentrée 2012; 15000 à l'Education Nationale, dont 400 administratifs.

Les sujets de désaccords et de mécontentement sont aujourd'hui très nombreux dans l'Education Nationale: suppressions massives de postes, dégradation des conditions de scolarisation des élèves, gestion managériale de tous les personnels qui aggrave leurs conditions de travail, autant de mesures qui ne sont pas au service de la réussite de tous et vont avoir des effets dévastateurs sur le fonctionnement du service public d'éducation. Tout cela n'est pas bob pour notre administration, ni pour son fonctionnement ni pour sa capacité à répondre aux défis de ses missions aux niveaux les plus pertinents. Nous constatons de fait une aggravation de la souffrance au travail dans nos secteurs.

Malgré l'opposition unanime des fédérations de fonctionnaires, la loi instaurant une journée de carence dans la Fonction Publique s'applique à effet du 1er janvier 2012. La Circulaire DPAE n° 12-031 du 18 mai 2012 relative au non versement de la témunération au titre du premier jour de congé de maladie des agents publics civils et militaires est entrée en vigueur dans notre académie et va creuser plus encore les difficultés financières de nos collègues les moins fortunés et/ou avoir des répercussions négatives sur leurs jours de congés annuels. Certains viennent maintenant travailler même malades... Comment peut-on remplir correctement sa mission lorsqu'on est souffrant? Et comment ne pas transmettre cet état aux autres?

Après cinq années d'une politique dévastatrice pour le service public d'éducation, de suppressions d'emplois publics et de restructurations tous azimuts pour les rendre possibles, nous souhaitons que les revendications des personnels soient enfin entendues. Nous exigeons une véritable rupture dans la politique éducative, qui prenne en compte les intérêts des élèves et du service public d'une façon générale, mais également les intérêts des personnels qui assument au quotidien les missions qui sont les leurs.

A ce titre nous souhaitons que les personnels en général, les personnels enseignants mais aussi tous les non enseignants, soient reconnus à la hauteur de leur contribution au fonctionnement du service public d'éducation et de recherche.

Ce CHS-CT se réunit rntre deux périofdes électorales essentielles et nous en profitons pour demander plus de moyens pour les personnels de l'Education Narionale, plus de reconnaissance envers l'ensemble de ses personnels sans qui le système éducatif ne pourrait fonctionner. Nous manquons cruellement de moyens. Le nouveau Président de la République dit vouloir donner une de ses priorités à l'Education Nationale: demandons lui de ne pas oublier les personnels non enseignants que nous représentons aussi. Demandons lui de n'oublier personne!

Pour améliorer la qualité du service public, il faudrait au contraire investir à partir des besoins réels et créer les emplois nécessaires. Il faudrait également reconnaître le travail des personnels en revalorisant leurs carrières. C'est une question de justice sociale et de reconnaissance élémentaires.

jeudi 14 juin 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE DU SNUAS FP

Le mardi 12 juin 2012 par Le Bureau National
Création de 500 médiateurs contre les violences scolaires au Ministère de l’Education Nationale.

UNE OCCASION RATEE
Le Ministre de l’Education Nationale a annoncé le 8 juin 2012, la création de 500 médiateurs, dès la rentrée de septembre 2012, afin de lutter contre les violences scolaires. Ces postes, présentés par le ministre comme un nouveau métier, restent flous, tant en terme de missions que de formation.
Le SNUAS FP FSU réaffirme que l’amélioration du climat scolaire favorisant les apprentissages, relève de la responsabilité de l’ensemble de la communauté éducative et des équipes pluri-professionnelles, qui doivent avoir les moyens d’exercer pleinement leurs missions.
Les Assistantes Sociales et Conseillères Techniques de service Social interpellent depuis de nombreuses années le Ministère, pour les créations de postes nécessaires, afin justement de répondre pleinement à la lutte contre l’échec scolaire et à la prévention des phénomènes de violence.
Le SNUAS FP réaffirme la nécessité d’une prise en charge pluri-professionnelle des problématiques scolaires. A ce titre, le service social en faveur des élèves doit voir sa légitimité confirmée, du fait des qualifications des assistants sociaux et conseillères techniques dans le repérage, la prévention, l’analyse et la mise en synergie de l’ensemble des partenaires dans le traitement des situations difficiles.
L’expérience récente et non concluante des médiateurs scolaires pour laquelle le SNUAS FP avait déjà exprimé son refus et son scepticisme, quant à son efficacité et sa pertinence, ne semble pas avoir permis au nouveau gouvernement d’en tirer les leçons.
Les problématiques des établissements scolaires qualifiés de difficiles, ne peuvent faire l’objet de réponses improvisées, reposant sur des personnels formés à la marge.
Le SNUAS FP FSU souhaite la mise en place d’une véritable politique d’action sociale et de prévention au sein du Ministère de l’Éducation Nationale, afin de favoriser la réussite scolaire de tous les Élèves.
Il portera ses propositions dans le cadre des concertations, pour l’élaboration de la future loi d’Orientation et de programmation.
Les Lilas, le 12 Juin 2012

mercredi 13 juin 2012

   Déclaration liminaire CAPA  des assistants de service social.  Académie d'Amiens. 1/06/2012

Les choix politiques du gouvernement précédent ont consacré l’abandon d’une politique globale en faveur de la jeunesse. Dans l’ensemble du système éducatif, notre jeunesse a fait les frais de réductions massives de moyens : cela est vrai en terme de personnels et par la baisse conséquente des aides financières, le tout renforçant les inégalités entre les élèves et remettant en cause l’accès à la réussite pour tous.
Parallèlement, ces dernières années, les assistants des services sociaux de l’Education Nationale ont subi de plein fouet les rigueurs budgétaires liées à la politique libérale du gouvernement Sarkozy : la mise en oeuvre de la RGPP a participé aux redéploiements de nos missions sans créations de postes.
Ainsi dans notre académie les postes des assistants sociaux en faveur des élèves ont été redéployés, obligeant nos collègues à couvrir de plus en plus d’établissements sans moyens supplémentaires : travailler plus, sans gagner plus, sans moyens en plus !!
Parallèlement, nous dénonçons la pression de l’administration dans la lutte contre l’absentéisme qui induit un climat délétère. Nous préférons à cela une vraie politique de prévention et d’accompagnement social complétée d’un renforcement des équipes pluridisciplinaires.
Nos collègues du Service Social en faveur des personnels de l'Éducation Nationale sont de plus en plus sollicités, en raison de la dégradation permanente des conditions de travail et de la précarité grandissante qui touche les personnels de l’Académie. L’absence de reconnaissance, la pression induite par les exigences de rentabilité et la dictature du chiffre fragilisent ces personnels dans leurs actes professionnels.
Nos collègues assistants de service social en faveur des étudiants ne sont pas épargnés : le SNUAS-FP/FSU rappelle que depuis de nombreuses années, il n’y a pas eu de créations de postes d’assistants sociaux dans l’Enseignement Supérieur alors qu’ils ont en charge des secteurs de 7.000 à 10.000 étudiants et que les commandes de l’administration telles que la « veille sociale » vont en s’accroissant.
Le SNUAS-FP/FSU revendique que les personnels des trois services de l’Education Nationale disposent de moyens significatifs en terme de personnels pour exercer leurs missions et demande expressément au ministère la création de postes d’assistants sociaux pour mener à bien leurs missions de service public.
D’autre part, non content d’anéantir les différents services publics en termes de fermeture de postes, l’ancien gouvernement a imposé la mise en place de la journée de carence dans la fonction publique, nous rendant coupables d’être malade !
Le SNUAS-FP/ FSU exige la suppression de cette mesure profondément injuste.
Qui plus est, l'ancien gouvernement, ignorant les revendications syndicales, a adopté le Nouvel Espace Statutaire. Les assistants sociaux sont à nouveau maintenus dans la catégorie B avec une grille indiciaire défavorable, entraînant de facto une perte de salaire conséquente sur l'ensemble d'une carrière. Le SNUASFP maintient ses revendications quant à l’accès de nos professions en catégorie A, accompagné d’une grille indiciaire qui reconnaît notre qualification (A type).
Le SNUAS-FP/FSU dénonce la politique idéologique du résultat et l’individualisation des traitements par la mise en place de la PFR (Prime de Fonction et de Résultat) qui, de fait, aura une conséquence sur notre salaire et notre pouvoir d’achat. Nous affirmons notre refus des évaluations individuelles et des objectifs individualisés et dénonçons l’évaluation au mérite. Nous considérons que les actes professionnels de nos
collègues et leur investissement au service des jeunes et des personnels sont effectués avec un grand sens et un grand respect du service public. Nous réaffirmons que l’évolution de carrière à l’ancienneté constitue le seul critère objectif, équitable et acceptable. Par conséquent, nous demandons l’abrogation des décrets sur l’évaluation.
Concernant la précarité au sein de la fonction publique, le SNUAS-FP/FSU réaffirme que le seul moyen de la résorber passe par la titularisation des agents contractuels. C’est pourquoi, le SNUAS-FP/FSU demande la titularisation des assistants sociaux contractuels diplômés d’état ayant exercé pendant 2 ans dans nos 3 services.
Nous dénonçons avec vigueur la politique de rigueur budgétaire et la baisse importante des crédits liés à «la vie de l’élève» et aux divers fonds sociaux, provoquant davantage de précarité pour nos élèves dans le cadre scolaire. Nous prônons la mise en place d’une politique ambitieuse de revalorisation des taux de calcul des bourses (du secondaire et du supérieur).
Au vu des éléments énoncés précédemment, le SNUAS.FP/FSU revendique pour les assistants sociaux :
· la création de moyens pérennes et efficaces,
· le statut de cadre A pour tous,
· le grade d’ASP dès le 5ème échelon,
· la mise en place d’une politique d’aide à la scolarité digne de ce nom à l’égard des
jeunes et de leurs familles.
et dénonce l’avancement au mérite.

mardi 5 juin 2012

La FSU a été reçue ce matin par le Ministre de l’Education nationale

Communiqué de presse FSU

Les Lilas, le 4 juin 2012

La FSU a salué le changement d’attitude ministérielle, l’écoute et l’annonce d’ouverture de négociations sur différents dossiers, ainsi que de premières annonces (postes en premier degré, stagiaires, évaluations…).
Pour autant, elle a rappelé l’attente forte de l’ensemble des personnels d’une rupture réelle avec la politique éducative précédente.
Cela nécessite des mesures d’urgences effectives concernant notamment les conditions de la rentrée dans les différents secteurs, les conditions d’entrée dans le métier, l’abandon de mesures contestées par les personnels. Il faut également construire un projet éducatif au service de la réussite de tous les élèves ce qui suppose que la loi d’orientation et de programmation redéfinisse les objectifs assignés au système éducatif, réorganise la formation des personnels (notamment des enseignants en y associant le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche), les contenus à enseigner, redonne sens aux missions et aux métiers des différents personnels et revalorise le travail en équipes pluriprofessionnelles. Cela ne se fera pas sans moyens supplémentaires et la FSU a reposé la question des pré-recrutements d’enseignants nécessaires dans le cadre des 60 000 créations d’emplois prévues et, au-delà, pour le remplacement des départs en retraite.
Le Ministre a précisé la méthode et le calendrier avec l’ouverture de concertations pour la loi d’orientation et de programmation dès après les élections législatives et l’annonce des mesures d’urgence pour la prochaine rentrée scolaire.
La FSU continuera à porter ses exigences pour une réelle et nécessaire démocratisation du système éducatif et sera vigilante aux améliorations pour les élèves et les personnels.