lundi 23 décembre 2013

Le vendredi 20 décembre 2013 par Le Bureau National
Ministère de l’Education Nationale et SERVICE SOCIAL ELEVES : 50 créations de postes à la rentrée 2014.
Ce jeudi 19 Décembre 2013, et lors du Comité Technique Ministériel, les représentants des personnels, dont le SNUAS FP FSU, ont acté la création de 50 nouveaux postes d’Assistantes Sociales pour la rentrée 2014.
Dans la même continuité que les 50 créations de postes en septembre 2013, la situation sociale et ses conséquences sur la réussite de tous les élèves nécessite l’élaboration d’un PLAN D’URGENCE pour les services sociaux de l’Education Nationale, auxquelles ces créations ne peuvent qu’être une amorce.
Les réalités sociales, les difficultés familiales, économiques, éducatives, que rencontrent les familles, et les élèves, et compromettant la réussite de tous, doivent trouver des réponses adaptées par des personnels qualifiés que sont les Assistantes Sociales et Conseillères Techniques.
Le Service Social des Personnels doit aussi être renforcé, à l’heure où le Ministère s’engage dans la prévention des risques psycho-sociaux, et de prévention de la pénibilité.
Les Lilas, le 20 décembre 2013

mercredi 27 novembre 2013

QUALIFIFICATIONS ET SALAIRES : CGT, FSU, FA-FPT, SOLIDAIRES appellent à une mobilisation le jeudi 5 décembre à l’occasion du colloque organisé à l’assemblée nationale sur le thème du travail social
Nos 4 organisations syndicales signataires appellent à un rassemblement le 5 décembre 2013 à l’occasion du colloque organisé à l’assemblée nationale sur le thème du travail social LE RENDEZ-VOUS EST FIXÉ DE 12 H00 à 15 H00 Place Edouard Herriot, métro Assemblée Nationale
QUALIFIFICATIONS ET SALAIRES : CGT, FSU, FA-FPT, SOLIDAIRES appellent à une mobilisation le jeudi 5 décembre à l’occasion du colloque organisé à l’assemblée nationale sur le thème du travail social
Nos 4 organisations syndicales signataires appellent à un rassemblement le 5 décembre 2013 à l’occasion du colloque organisé à l’assemblée nationale sur le thème du travail social
LE RENDEZ-VOUS EST FIXÉ DE 12 H00 à 15 H00 Place Edouard Herriot, métro Assemblée Nationale
Le tract d’appel :
PDF - 215.7 ko

mercredi 20 novembre 2013

CP FSU : Redonner un avenir aux métiers de l’Éducation

Le mardi 19 novembre 2013

Redonner un avenir aux métiers de l’Éducation
Le Ministre de l’Education nationale ouvre aujourd’hui le début des concertations sur les métiers et les parcours professionnels des personnels de l’éducation nationale. 13 groupes de travail sont prévus.
Pour la FSU, une réflexion sur les métiers est indispensable et des mesures concrètes sont attendues.
Des évolutions sont nécessaires pour l’amélioration des conditions d’exercice des personnels, élément décisif dans la réussite scolaire de tous les jeunes.
Dès cet après midi, la FSU demandera qu’il soit redonné sens aux métiers des personnels qui ont vu, ces dernières années, leurs tâches se multiplier et se diluer, leurs missions se dénaturer. Elle demandera que soit reconnu le « travail invisible » fait par les personnels : relation avec les parents, concertation, préparation de cours, de classe et évaluations, travail en équipe....Pour cela, les questions de formation, de temps, d’effectifs, de pratiques professionnelles, de statut, de régimes indemnitaires...devront être entendues.
Les personnels attendent du Ministre des propositions concrètes. Et pour permettre des améliorations, des moyens seront aussi nécessaires notamment la où ils sont insuffisants.
Aucune transformation du système éducatif n’est possible sans les personnels, la reconnaissance de leur métier et de leur travail.Pour la FSU, ce rendez-vous est donc majeur pour refonder réellement l’Ecole.
Les Lilas, lundi 18 novembre 2013

Le SNUAS FP FSU ne manquera pas de rappeler que la situation économique et sociale, et ses conséquences, nécessite le renforcement des missions incombant aux services sociaux de l’Éducation Nationale, et une nécessaire revalorisation de nos métiers.

   

mercredi 16 octobre 2013

CSN 10 et 11 Oct 2013 : Texte ACTION

Le lundi 14 octobre 2013

TEXTE ACTION Conseil Syndical National du SNUAS-FP/FSU10 ET 11 OCTOBRE 2013

Bilan de la Rentrée scolaire 2013-2014 : quel changement ?
La rentrée 2013-2014 a été préparée par Vincent Peillon pour l’éducation nationale et par Geneviève Fioraso pour l’enseignement supérieur, et met en œuvre les premières mesures de la loi « Refondation de l’École ».
Si la loi ne répond pas en totalité aux grands enjeux de l’École, de nombreux chantiers sont ou restent à ouvrir, notamment sur les métiers et les missions des personnels.
Dans l’éducation nationale, la création d’un nombre important de postes d’enseignants dans le cadre de la Refondation de l’Ecole ne peut masquer la faiblesse des créations de postes pour les personnels sociaux. Alors que la crise sociale, économique, a des impacts importants sur la vie des familles, des élèves, des personnels, le Ministère peine à prioriser des créations en nombre.
Les 50 créations de postes, adoptées en 2013 par la Loi de Finances, n’ont pu voir le jour en cette rentrée. Le CIGEM n’a fait que retardé l’ensemble des opérations de gestion, et n’a en rien simplifié les relations avec les organisations syndicales, même avec celles qui se félicitaient de cette « simplification administrative ».
Il est certain que le saupoudrage de ces cinquante créations ne répond pas aux réalités sociales, et aux besoins accrus dans les académies. Le SNUAS FP continue de porter l’exigence de créations massives de postes.
Concernant les mesures catégorielles, le budget alloué à la revalorisation indemnitaire 2013 des personnels non enseignants est si faible que les montants servis mensuellement ne maintiendront même pas le pouvoir d’achat (- 13% depuis 2000), érodé d’autant plus par les quatre années de gel de la valeur du point d’indice. Là encore, si d’autres organisations syndicales se félicitent des faibles augmentations de l’IFRTS, le SNUAS FP FSU dénonce son caractère inégalitaire par comparaison à celles versées dans les autres ministères pourtant inscrits dans le CIGEM. pourtant loin d’être égalitaires avec les autres ministères, pourtant inscrits dans le CIGEM.
Pour le SNUAS FP, le Gouvernement doit dégeler le point d’indice, le revaloriser significativement, reconstruire les grilles : requalifier les postes des personnels sociaux en une véritable catégorie A. Les primes ne peuvent qu’être augmentées sur le taux le plus favorable servi dans la fonction publique, et les intégrer rapidement au traitement indiciaire.
La politique du ministère de l’éducation nationale doit engager une véritable rupture avec les précédentes orientations pour renforcer et soutenir nos missions nécessaires à la mise en œuvre d’une transformation ambitieuse de l’école, conditions de la réalisation de l’acte éducatif dans de bonnes conditions. Il faut enfin faire reconnaître nos métiers et le rôle des personnels de nos secteurs à leur juste place.
Dans l’enseignement supérieur L’année 2013-2014 sera marquée par la mise en œuvre effective de la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche, que la Ministre Fioraso a inscrite dans la poursuite de l’autonomie des universités consacrée par la LRU. Si le budget 2013 prévoyait quelques créations, les crédits de financement de la masse salariale sont si insuffisants que nombre d’entre eux resteront gelés. Par ailleurs, les grandes inégalités de revenus et de déroulement de carrière que la LRU, les RCE et les insuffisances budgétaires ont générées risquent bien de se voir aggravées par l’application de cette loi.
L’application de la loi Sauvadet dans l’enseignement supérieur est particulièrement problématique. En effet, celle-ci s’effectue sans réel abondement des enveloppes de masse salariale.
Projet de Loi de finances 2014 : vers une aggravation de l’austérité Le débat budgétaire s’ouvre à l’Assemblée nationale. Il prévoit une réduction sans précédent de la dépense publique, et une baisse du budget de l’État est de nouveau programmée par le gouvernement. Le résultat sera des baisses des crédits de fonctionnement, d’investissement et des suppressions de postes dans les secteurs jugés « non-prioritaires ».
Le gouvernement planifie dans le même temps des hausses d’impôts pour les salariés et les ménages, de l’ordre de 11 à 12 milliards d’euros (dont plus de 6 milliards d’augmentation de TVA) lui permettant ainsi de promettre aux MEDEF et au secteur des affaires des réductions de charges de l’ordre de 11 à 13 milliards d’euros.
Taxer toujours plus en 2014 les salariés et les ménages pour réduire les charges des entreprises constitue une aggravation importante de la politique d’austérité mise en place progressivement par François Hollande et Jean-Marc Ayrault, politique qui a montré son inefficacité en Europe.
Il est donc grand temps d’imposer une réforme fiscale de grande ampleur, qui permette de mobiliser les formidables revenus du capital pour financer les besoins sociaux du plus grand nombre. Et donc d’élaborer, des lois de finances qui permettent de garantir la protection sociale et le pouvoir d’achat, de sauvegarder et d’améliorer les services publics, et d’engager des politiques publiques pour combattre ces fléaux que constituent le chômage de masse et la précarité.
Et puisque le gouvernement maintient son discours sur la « priorité » à l’éducation, en maintenant y compris sa volonté de créations d’emplois pour ces politiques publiques, nous engageons une campagne immédiate pour que nos métiers et filières ne soient pas oubliés en la matière.
Retraites : pas un trimestre de cotisation de plus, pas un euro de moins pour les retraites et les pensions
Le projet de loi actuellement débattu au parlement n’est pas acceptable. Après les mobilisations de 2010, la déception et la colère sont grandes notamment devant le nouvel allongement de la durée de cotisation à 43 annuités à terme et la non suppression du système décote surcote. Cela revient à reculer encore l’âge de départ à la retraite et à baisser le niveau des pensions des retraités. La mise à contribution, une fois encore, essentiellement des salariés et des retraités, qui subiront le retard de la revalorisation des pensions - puisque le gouvernement propose de compenser intégralement l’effort demandé aux entreprises par de nouvelles exonérations des cotisations de la branche Famille - est intolérable.
Cette réforme, si elle devait être votée, renforcerait les inégalités existantes, particulièrement entre les femmes et les hommes. C’est aussi une réforme injuste pour la jeunesse qui voit encore un peu plus s’éloigner la possibilité d’une retraite à taux plein tout en travaillant plus longtemps. Nous ne pouvons laisser cet héritage à la jeunesse !
Les mesures annoncées pour la prise en compte de la pénibilité, les jeunes et les femmes sont à approfondir pour être à la hauteur des besoins. Et la FSU continuera de porter ses revendications sur ces sujets et notamment la prise en compte des années d’études, la reconnaissance des années travaillées à l’étranger.
Le report de la revalorisation en octobre, la fiscalisation du supplément de pension pour 3 enfants et plus, cumulée aux précédentes mesures impactera le pouvoir d’achat des retraités dès 2014.
Le SNUAS FP appelle à participer aux différentes mobilisations, ce 15 octobre prochain.
Assises de l’Education Prioritaire :
Parmi les chantiers ouverts au Ministère de l’Éducation Nationale, L’éducation prioritaire est un enjeu pour nos professions au sein du MEN. Le SNUAS FP appelle l’ensemble des collègues intervenants dans les établissements dits prioritaires à participer activement aux journées banalisées dans les établissements, dans les réseaux, et lors des assises académiques ou inter-académiques. La question sociale ne peut être éludée dans la réflexion globale.
Le SNUAS FP a participé à la mise en place d’une enquête auprès de tous les personnels, et incite les personnels de l’Éducation Nationale de faire un bilan et de montrer leurs priorités pour l’avenir, en participant à cette enquête : http://questionnaires.fsu.fr/limesu...
Cette enquête, comme les journées banalisées sont l’occasion de rappeler le mandat du SNUAS FP : un AS pour un établissement en éducation prioritaire.
Conseillère d’Action Sociale : création d’un emploi fonctionnel, nouveau poste à profil
Les décrets du 28 septembre 2012 créant le CIGEM des Assistants de Service Social des Administrations de l’Etat et des Conseillers Techniques en Service Social des Administrations de l’Etat instituent également l’emploi fonctionnel de Conseillère en Action Sociale.
Le SNUAS FP FSU, dès la parution des décrets, avait alerté sur cette fausse réponse à un vrai problème : la reconnaissance de nos métiers et les salaires attenants à nos fonctions.
Nous dénoncions le marchandage exercé entre une augmentation symbolique du traitement entre CT et CAS, et le caractère éjectable de la fonction.
Dans un premier temps, le Ministère de l’Education Nationale n’avait pas prévu de créer ces emplois. Mais, lors de la réunion ministérielle du 19 juillet dernier au sujet de la circulaire indemnitaire 2013 pour les personnels relevant de la mission Vie de l’Elève, la DGRH a informé que les postes de Conseillères Techniques en Service Social rattachés auprès des Recteurs ainsi que les Responsables Départementales Conseillères Techniques du Service Social en faveur des Élèves pourraient être transformés en emploi fonctionnel de Conseiller en Action Sociale.
Seules seraient concernées les collègues Conseillères Techniques Responsables Départementales et CTR ! Cette mesure ne concerne pas nos collègues CT, exerçant également des fonctions d’encadrement et de conseil technique de leur institution dans le cadre du Service Social en faveur des Etudiants (CROUS et université), ou les CT adjointes, ou de bassin.
Révocable à tout moment, sans possibilité de contestation de la décision, ce poste ne garantit en rien le déroulement de carrière souhaitable pour un agent. Par cette révocabilité, cet emploi fonctionnel ne peut garantir l’indépendance nécessaire des Conseillères Techniques de Service Social, qui ont à apporter, voire défendre, dans le cadre des politiques sociales, définies par le ministère, puis déclinées dans chaque académie, et département, le travail social et ses principes.
Alors que la rémunération indiciaire ou indemnitaire de Conseillère Technique ne peut être considérée comme satisfaisante, comme pour les Assistantes Sociales, le faible écart de rémunération entre le grade de Conseillère Technique (INM 428 à 604) et de Conseillère en Action Sociale (INM 524 à 658) ne peut justifier à lui seul la transformation en emploi fonctionnel, qui précarise l’ensemble de la fonction auprès des Recteurs et DASEN.
La transformation des postes de CT en CAS amène de multiples questions sur le plan de la gestion de carrière des agents, actuellement en poste, de Conseillère Technique Rectorale, ou Responsable Départementale Conseillère Technique (en terme de nomination, ou de refus de transformation de poste par une collègue, “vivier” de Conseillères Techniques, gestions des carrières, mouvement et mutations,).
Le SNUASFP s’oppose à ce nouvel emploi fonctionnel, et exige une réelle reconnaissance salariale pour les AS et une réelle reconnaissance du corps des Conseillères Techniques ! Le SNUAS FP rappelle sa revendication d’une veritable cadre A pour toutes.
Des négociations sont annoncées sur le métier des personnels sociaux.
Ces discussions s’ouvrent dans un contexte budgétaire très peu propice aux créations de postes pourtant nécessaires. Mais, même si le MEN se retranche derrière cette contrainte, le SNUAS FP FSU ne manquera pas de rappeler que la situation économique et sociale, et ses conséquences, nécessite le renforcement des missions incombant aux services sociaux de l’Éducation Nationale, et une nécessaire revalorisation de nos métiers.
Le SNUAS FP FSU est ouvert à des discussions prenant en compte l’évolution de nos métiers, les attentes des élèves, familles, étudiants et personnels. Il ne peut que rappeler les charges supplémentaires de travail qui se sont accumulées au fil des années, sans pour autant que l’Administration entende les difficultés d’exercice.
Le SNUAS FP FSU avait pris l’initiative en juin dernier de prendre appui auprès des collègues à travers un questionnaire sur les missions des trois services. Les résultats de cette enquête appuient les mandats du SNUAS FP FSU.
POLITIQUE INDEMNITAIRE et SALAIRES :
Le ministère de la Fonction Publique et la DGAFP veut remplacer l’Indemnité Forfaitaire de Représentation, de travaux supplémentaires et de sujetions par un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (IFEEP).
Aujourd’hui, L’indemnitaire n’est plus utilisé comme un accessoire de la rémunération destiné à prendre en compte quelque sujétion, situation spécifique ou accroissement temporaire de la charge de travail. Il a été depuis une vingtaine d’année utilisé pour pallier la faiblesse des traitements.
Les personnels sociaux avaient échappés à la Prime de Fonction et de Résultat (PFR), qui instaure un caractère trinôme au revenu des fonctionnaires : un revenu « fixe » fondé sur le traitement indiciaire et deux parts variables dépendant en théorie des fonctions occupées pour la première, et du « mérite » pour l’autre. Cette logique d’individualisation n’a pas manqué de créer de nouvelles inégalités de traitement et l’arbitraire.
Concernant l’IFEEP, il n’y a pas de remise en cause de la logique d’individualisation que la PFR avait introduite, et que le SNUAS FP avait combattu : « l’indemnité reposera sur une formalisation précise des critères fonctionnels et des critères liés au parcours de l’agent », précisant même qu’une partie de ces derniers procéderaient d’une prise en compte de « l’expérience accumulée par l’agent tout au long de son parcours professionnel ».
Pour le SNUAS FP , la rémunération des fonctions d’un personnel, dès lors que celles-ci relèvent de son statut, relève du traitement indiciaire. Le cas échéant, le traitement peut se voir compléter de points additionnels sous forme de NBI. De même, l’appréciation de l’expérience et de la valeur professionnelle d’un fonctionnaire se fait sur la carrière. Introduire une appréciation duale dont une partie serait fondée sur l’indemnitaire nous paraît être une remise en cause d’un des fondements de l’esprit du statut général.
Le complément indemnitaire annuel, envisagé pour « prendre en compte l’engagement professionnel de l’agent et sa participation au collectif de travail », revient à faire reposer une partie de l’indemnité sur l’appréciation du « mérite ».
Le SNUAS FP FSU s’oppose à la mise en place de cette indemnité IFEEP. Si les traitements de nos professions ne sont pas satisfaisants, seule la reconnaissance en catégorie A, eu égard aux niveaux de qualification et aux niveaux de responsabilité professionnelle mis en œuvre, répond à la demande légitime d’augmentation des traitements.
Pour le SNUAS FP FSU, ce passage en catégorie A est le préalable à toute discussion à une réforme de l’indemnitaire, qui ne pourrait être qu’inégalitaire.
Le SNUAS FP FSU a fortement mobilisé et contribué à l’unité syndicale sur ce dossier en 2011 et 2012. Depuis la parution des textes et l’application des décrets salariaux, rejetés par les personnels, pour la FPE, FPT, et bientôt pour la FPH, le gouvernement retarde toujours plus l’inscription de nos professions en catégorie A. Cette inscription en catégorie A doit se concrétiser.
Certaines organisations syndicales de la FPT ont mobilisé sur des revendications identiques : inscription au niveau II du RNCP, et le passage en catégorie A. Seule l’unité pourra imposer au gouvernement cette revendication, qu’il jugeait lui-même légitime, justifiée, qu’il avait soutenue avant son arrivée au pouvoir.
Le SNUAS FP FSU prend contact avec les organisations syndicales pour imposer la mise en œuvre de la catégorie A et l’inscription au niveau II du RNCP, et appeler de façon unitaire à une mobilisation prochaine.
Mouvements des étudiants en travail social :
L’extension de la gratification des stages à la fonction publique territoriale et hospitalière entraîne des difficultés fortes dans l’accès aux stages obligatoires. Les difficultés rencontrées par les étudiants travailleurs sociaux pour trouver des stages ne sont pas liées à la nouvelle réglementation, mais bien à l’absence de financement dédié, et de dotation de l’Etat, et de collectivités territoriales vis-à-vis des structures associatives, et les établissements médico-sociaux, ou encore de ses propres services.
Pour le SNUAS FP FSU, l’élargissement de la gratification est une avancée importante pour lutter contre la précarité des étudiants. Les étudiants en travail social ne pourraient être traités différemment des autres étudiants.
Le SNUAS FP FSU a lutté et lutte au sein du Ministère de l’Éducation Nationale pour inscrire dans les budgets académiques la gratification des stages, et l’accueil des stagiaires. Il soutient les mobilisations des étudiants, et exige dans le cadre des projets de loi de finances 2014, l’inscription des budgets dédiés à la gratification des stagiaires et à l’accueil des étudiants dans toutes les structures publiques et privées en nombre suffisant pour assurer la pérennité de la formation des personnels sociaux et éducatifs.
PRIME ECLAIR :
Les collègues exerçant en établissement ECLAIR de certaines académies ont vu leur prime supprimée. Des rectorats ont même procédé au recouvrement des sommes considérées comme indument perçues.
Le SNUASFP a interpellé, à maintes reprises, le ministère, pour dénoncer cette pratique discriminatoire pratiquée dans certains rectorats.
La direction des affaires financières et le cabinet du MEN dans leurs réponses du 11/04/2013 et du 02/05/2013, s’attachent à faire un distinguo entre personnel affecté et exerçant alors que le décret ne mentionne que les personnels exerçant.
La note de la Direction des Affaires Financières, référence des rectorats pour décider de l’octroi ou du retrait de cette indemnité n’étant pas paru au journal officiel n’a donc aucune valeur juridique. C’est donc bien le Décret du 13 septembre 2011 qui reste applicable. En la mesure, nous assistants de service social exerçant en établissement classé ECLAIR sommes bien éligibles à la prime ECLAIR.
Cette cacophonie ambiante, nous incite à porter une vigilance particulière sur les situations individuelles des collègues exerçant dans ces établissements.
C’est pour cela, que nous devons être vigilants dans chaque académie sur l’application des indemnités ECLAIR et NBI attribuée pour ZEP. Le SNUAS FP met à donc disposition de tous les responsables académiques les outils pour le recensement des situations individuelles et par la suite les modèles de recours possible.
Assises régionales … où en est-on ?
Les Etats Généraux du travail social annoncés par le gouvernement dans le cadre du plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale doivent se tenir en juin 2014.
Au préalable, des assises inter-régionales doivent avoir lieu fin 2013-début 2014. Malgré les nombreuses sollicitations du SNUASFP FSU auprès du ministère des affaires sociales, aucun calendrier précis n’a été communiqué jusqu’alors. L’état des lieux préalable aux États Généraux a été confié par le CSTS à l’Agence Nationale pour les Solidarité Nouvelle.
Cet état des lieux a démontré une volonté forte d’écarter les représentants du personnel élus par l’ensemble des collègues puisque des groupes de professionnels ont été réuni avec pour consigne de ne surtout pas avoir de professionnel militant syndicalement. A ce jour, au regard de l’ensemble de ces élèments, le SNUASFP FSU revendique sa place au sein des travaux menés lors des Etats Généraux. Le SNUASFP FSU continuera d’interpeller le ministère des affaires sociales à ce sujet.
Les référents académiques continueront de prendre contact avec les DRCJS afin de participer localement aux assises territoriales et de faire remonter l’information aux instances nationales.
Élections Professionnelles - Décembre 2014 :
Les élections professionnelles auront lieu en décembre 2014. Elles concernent quatre scrutins : le Comité Technique Ministériel (CTMEN), académique, Les Commissions Administratives Paritaires Nationale, et académique. Le SNUAS FP FSU participe à la campagne fédérale.
Le SNUAS FP FSU, fort de sa représentativité, chez les assistantes sociales et conseillères techniques, organise et s’organise pour conforter cette représentativité, en multipliant les réunions d’informations syndicales, et congrès académique. La revue syndicale, les journaux académiques, ces réunions sont le relais auprès de nos collègues pour faire voter pour la FSU et le SNUAS FP FSU. Vote à l’unanimité, moins une abstention.

mercredi 9 octobre 2013

 A lire , " Questions Social" , le magazine du Snuas-fp-fsu 2ième trimestre 2013 :

http://www.snuasfp-fsu.org/IMG/pdf/QS_83_-3e_trimestre_2013.pdf

mercredi 25 septembre 2013


 
Enquête spéciale Education Prioritaire
 
Le ministère a ouvert un chantier sur l'éducation prioritaire.
Une demi-journée banalisée sera organisée en octobre dans les réseaux et ECLAIR; en
novembre/décembre, auront lieu des assises académiques ou inter-académiques.
La relance de l'éducation prioritaire constitue un enjeu décisif pour permettre la
nécessaire démocratisation du système scolaire : tous les acteurs sont concernés.
Pour la FSU, il est donc très important d'associer l'ensemble des personnels à cette
réflexion. C’est une condition indispensable pour obtenir une relance ambitieuse
de l'éducation prioritaire.
Nous proposons donc aux personnels de l’Education Nationale de faire un bilan et
de montrer leurs priorités pour l'avenir.
C’est pourquoi la FSU lance cette semaine une enquête spéciale sur l’éducation
prioritaire.
Cette enquête est consultable :
http://questionnaires.fsu.fr/limesurvey/index.php/119655/lang-fr
Les résultats de cette enquête seront rendus publics en octobre.

L'ensemble des personnels est concerné. La participation de chacun, chacune,
exerçant en éducation prioritaire est essentielle.
 
 

mercredi 19 juin 2013

Le mercredi 12 juin 2013 par Administrateur
ENQUETE MISSIONS SERVICES SOCIAUX MEN

Nous avons fêté en septembre 2011, les vingt ans de notre circulaire de missions qui encadre les trois services sociaux du Ministère de l’Education Nationale : service social en faveurs des Elèves, des Etudiants et des Personnels.
Comme il l’avait annoncé en octobre 2012 lors d’une audience du SNUAS FP FSU, et confirmé par la Circulaire d’Orientation et de préparation de la rentrée 2013, le Ministère va ouvrir un groupe de travail sur l’actualisation "concertée des missions des personnels de santé (médecins et Infirmiers), et des Assistants Sociaux, pour garantir un meilleur suivi social et de santé des élèves en cohérence avec les politiques de santé publique et de prévention mises en place au plan national".
Ce travail de réactualisation ne doit pas faire oublier que la première difficulté rencontrée par les services sociaux du MEN dans l’exercice de leurs missions : le manque de moyens en personnels.
Si la philosophie générale de la circulaire de septembre 1991 reste adaptée , il convient d’actualiser au plus près de vos avis, et des besoins des élèves, étudiants et personnels.
Le SNUAS FP FSU, syndicat majoritaire chez les assistantes sociales et conseillères techniques, organise une grande consultation auprès de l’ensemble des collègues pour recueillir vos avis, remarques sur les missions actuelles et futures.
Le SNUAS FP FSU s’appuiera sur vos réponses pour défendre nos professions et une politique sociale adaptée à la réalité sociale, éducative d’aujourd’hui.
Plus les réponses seront nombreuses, plus nous pourrons nous appuyer sur les résultats de cette enquête pour faire entendre votre voix.
Si vous n’avez pas reçu le questionnaire par voie postale, contactez nous ! 


Nb: la circulaire de missions est consultable dans les liens sur la colonne de droite. troisième rubrique.

mercredi 5 juin 2013


déclaration liminaire
CAPA des assistants de service social.
30 Mai 2013. 
Académie d’Amiens

La conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale qui s’est tenue les 10 et 11 Décembre 2012 pose un constat alarmant : le contexte économique continue de se dégrader.
Les assistants sociaux des trois services de l’ Éducation Nationale ne peuvent que confirmer les faits car ils œuvrent au quotidien auprès de publics de plus en plus exposés aux inégalités et à la précarité.
Le SNUAS-FP/FSU ne saurait se satisfaire d’une politique qui tendrait à faire penser que cette situation sociale et économique est inéluctable, il souhaite s’inscrire dans une démarche ambitieuse porteuse de projets et de réussite pour tous. Si notre ministère affirme sa volonté d’accompagner les plus en difficulté, il doit donner aux assistants sociaux de l’Éducation nationale les moyens d’exercer leurs missions spécifiques en termes de postes et de conditions de travail.
Si nous avons pris bonne note des 50 créations de postes d’assistants sociaux scolaires pour la rentrées 2013 (contre 500 postes crées d’assistants Prévention Sécurité), nous ne pouvons nous en satisfaire. L’unique poste créé pour notre Académie semble bien dérisoire au regard des difficultés sociales, économiques et scolaires de notre Académie. Cette création est un premier signe qui sera, nous l’espérons le prémisse d’une dynamique de créations de postes pour nos services.
·         Le service social en faveur des élèves a besoin de postes en nombre suffisant pour accompagner les élèves dans leur scolarité.
·         Le service social des personnels a également besoin de postes supplémentaires pour assurer ses missions auprès des agents de l'Académie.
·         Le service social des étudiants, avec 5 postes pour 45000 étudiants, ne peut répondre aux besoins des étudiants en difficulté. Nous attirons l’attention de Monsieur le Recteur sur les conditions d’exercice de nos collègues : il est inconcevable que ce service ne bénéficie pas d’un secrétariat spécifique et d’un espace «accueil social» garantissant la confidentialité aux étudiants qui se présentent au CROUS dans le but d’évoquer des difficultés personnelles.
 
En ce qui concerne les politiques budgétaires, le SNUAS-FP/FSU s’inquiète de la baisse annoncée des crédits alloués aux fonds sociaux en faveur des élèves et de leurs familles : si cette baisse était confirmée cela irait à l’encontre des conclusions rendues dans le rapport de la conférence nationale contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.
D’autre part , nous attirons l’attention de l’administration sur les missions spécifiques des assistants sociaux qui sont les seuls personnels à pouvoir se rendre à domicile (absentéisme, maladie …) et pointer le fait que nous ne pourrions accepter une baisse des crédits alloués aux frais de déplacement.
Concernant la politique salariale : la précarité  dans laquelle se trouvent nos collègues contractuels, 1180 € par mois, devient aujourd’hui intolérable. Aucun texte de portée générale applicable aux agents non titulaires de l’Etat précise les conditions de leur rémunération. Ces conditions de rémunération étant fixées contractuellement, les administrations disposent donc d’une latitude suffisante pour leur assurer une rémunération égale au minimum au 1er indice de la grille indiciaire (indice 327). Nous demandons parallèlement que l’ancienneté de ces collègues soit également prise en compte dans le calcul de leur rémunération.
Nous tenons, lors de cette CAPA, à dénoncer une nouvelle fois la décision prise par l’administration de supprimer l’attribution de la prime ECLAIR pour les assistants sociaux qui interviennent dans les établissements concernés. Nous réaffirmons notre demande et exigeons l’application stricte du décret 2011-1101 du 12/09/2012. Des démarches parallèles sont engagées au niveau national.
Enfin, le SNUAS-FP/FSU, rappelle son exigence de voir enfin reconnaître les responsabilités et la qualification des Assistants de service social par le passage de tous à la catégorie A.

Au vu des éléments énoncés précédemment, le SNUAS-FP/FSU revendique pour les Assistants sociaux des 3 services de l’Éducation Nationale :
·         La création de postes
·         le statut de cadre A pour tous
·         la mise en place d’une vraie politique d’aide et d’accompagnement à la scolarité
·         et dénonce l’avancement au mérite.


jeudi 2 mai 2013

Depuis ce mardi 30/04/2013 la colère monte dans les établissements scolaires du second degré. 
La raison ? l'annonce de la suppression des postes des Assistants Pédagogiques à la rentrée 2013 et la rumeur persistante  concernant les baisses des crédits des  Fonds sociaux.
C'est pour toutes ces raisons que l'ensemble des équipes pluridisciplinaires du collège  d'Etouvie (Amiens) s'est mis en grève ce  mardi 30/04/2013  .
Le SNUAS-FP/FSU picardie a réagi vivement à toutes ces décisions .

Lu dans le journal indépendant : Le télescope d'Amiens.

La rigueur budgétaire s'abat sur les collèges «prioritaires»

Le 30 avril 2013.
Par Fabien Dorémus


Étouvie, César-Franck, Guy-Mareschal, Arthur-Rimbaud. Ces collèges amiénois situés dans des quartiers populaires, et pourtant considérés comme prioritaires, vont perdre leurs assistants pédagogiques à la rentrée prochaine. «Chez nous, c'est dix postes en moins», explique Stéphane Brendle, enseignant au collège d'Étouvie et syndiqué au Snes-FSU.
Ces assistants pédagogiques sont souvent de jeunes salariés, employés à mi-temps en CDD. Leur job ? Aider les élèves en difficulté à faire leurs devoirs, prévenir leur éventuel décrochage, intervenir en classe avec l'enseignant pour permettre le travail en petits groupes. «Toutes les classes de 6e ont un professeur principal et un assistant pédagogique référent», précisent les enseignants d'Étouvie pour souligner l'importance du dispositif, mis en place en 2006. Les enseignants de ce collège ont débrayé ce matin en guise de protestation.


Membres du personnel du collège d'Étouvie, en fin d'après-midi devant le rectorat.

La rentrée 2013 se fera sans eux. Mais Amiens n'est pas la seule ville concernée par la suppression des assistants pédagogiques. Car la décision est nationale et émane de la loi de finance 2013 votée par le Parlement. La loi prévoit que le ministère de l'Éducation nationale économise 5% de ses crédits consacrés au fonctionnement. Or les assistants pédagogiques sont financés sur les crédits de fonctionnement du ministère. Dans l'académie d'Amiens, les suppressions représentent entre 80 et 100 équivalents temps pleins.
«On a appris ce matin la décision rectorale, indique Stéphane Brendle, on a été sidérés.» Un débrayage s'en est suivi au collège d'Étouvie. En fin d'après-midi, quatre enseignants et une assistante sociale scolaire de l'établissement ont obtenu un rendez-vous au rectorat pour protester contre cette décision. «On va leur montrer que derrière ces suppressions, il y a des jeunes qui ont besoin d'un emploi et qui, là, vont devoir aller pointer à Pôle emploi, expliquait Stéphane Brendle quelques minutes avant le rendez-vous au rectorat. Et puis, on va leur dire combien les assistants pédagogiques sont indispensables au fonctionnement de l'établissement.

Vers une baisse des fonds sociaux

Du côté du rectorat, on indique que les jeunes concernés seront prioritaires s'ils demandent à devenir assistants d'éducation. «Mais il n'y aura pas de création de postes.» Ils pousseront donc involontairement d'autres jeunes dehors. L'idée est aussi d'inciter les futurs ex-assistants pédagogiques à s'engager dans le dispositif Emplois d'avenir professeur (EAP), mis en place très récemment. «Mais ce ne sont pas du tout les mêmes missions!», protestent les enseignants.
Après la suppression des assistants pédagogiques, une autre mauvaise nouvelle se profile déjà à l'horizon : la baisse des fonds sociaux destinés aux élèves les plus pauvres. «C'est une aide, délivrée sur conditions de ressources, qui permet de donner un complément aux parents pour payer la cantine ou du matériel», indique Guillemette Quiquempois, assistante sociale scolaire et syndiquée à la FSU. Au collège d'Étouvie, une cinquantaine d'enfant bénéficieraient de cette aide ponctuelle, délivrée sous forme de bons d'achats.
«Il y aura bien une baisse des fonds sociaux, confirme le rectorat. Mais rien n'est encore arrêté.» Du côté d'Étouvie, on craint une suppression totale des fonds (1500 euros pour la cantine et 1500 euros pour le matériel) alors que «84% des familles d'élèves d'Étouvie sont défavorisées».

Vers une baisse des fonds sociaux

Du côté du rectorat, on indique que les jeunes concernés seront prioritaires s'ils demandent à devenir assistants d'éducation. «Mais il n'y aura pas de création de postes.» Ils pousseront donc involontairement d'autres jeunes dehors. L'idée est aussi d'inciter les futurs ex-assistants pédagogiques à s'engager dans le dispositif Emplois d'avenir professeur (EAP), mis en place très récemment. «Mais ce ne sont pas du tout les mêmes missions!», protestent les enseignants.
Après la suppression des assistants pédagogiques, une autre mauvaise nouvelle se profile déjà à l'horizon : la baisse des fonds sociaux destinés aux élèves les plus pauvres. «C'est une aide, délivrée sur conditions de ressources, qui permet de donner un complément aux parents pour payer la cantine ou du matériel», indique Guillemette Quiquempois, assistante sociale scolaire et syndiquée à la FSU. Au collège d'Étouvie, une cinquantaine d'enfant bénéficieraient de cette aide ponctuelle, délivrée sous forme de bons d'achats.
«Il y aura bien une baisse des fonds sociaux, confirme le rectorat. Mais rien n'est encore arrêté.» Du côté d'Étouvie, on craint une suppression totale des fonds (1500 euros pour la cantine et 1500 euros pour le matériel) alors que «84% des familles d'élèves d'Étouvie sont défavorisées».
Étouvie, César-Franck, Guy-Mareschal, Arthur-Rimbaud. Ces collèges amiénois situés dans des quartiers populaires, et pourtant considérés comme prioritaires, vont perdre leurs assistants pédagogiques à la rentrée prochaine. «Chez nous, c'est dix postes en moins», explique Stéphane Brendle, enseignant au collège d'Étouvie et syndiqué au Snes-FSU.
Ces assistants pédagogiques sont souvent de jeunes salariés, employés à mi-temps en CDD. Leur job ? Aider les élèves en difficulté à faire leurs devoirs, prévenir leur éventuel décrochage, intervenir en classe avec l'enseignant pour permettre le travail en petits groupes. «Toutes les classes de 6e ont un professeur principal et un assistant pédagogique référent», précisent les enseignants d'Étouvie pour souligner l'importance du dispositif, mis en place en 2006. Les enseignants de ce collège ont débrayé ce matin en guise de protestation.


Membres du personnel du collège d'Étouvie, en fin d'après-midi devant le rectorat.
La rentrée 2013 se fera sans eux. Mais Amiens n'est pas la seule ville concernée par la suppression des assistants pédagogiques. Car la décision est nationale et émane de la loi de finance 2013 votée par le Parlement. La loi prévoit que le ministère de l'Éducation nationale économise 5% de ses crédits consacrés au fonctionnement. Or les assistants pédagogiques sont financés sur les crédits de fonctionnement du ministère. Dans l'académie d'Amiens, les suppressions représentent entre 80 et 100 équivalents temps pleins.
«On a appris ce matin la décision rectorale, indique Stéphane Brendle, on a été sidérés.» Un débrayage s'en est suivi au collège d'Étouvie. En fin d'après-midi, quatre enseignants et une assistante sociale scolaire de l'établissement ont obtenu un rendez-vous au rectorat pour protester contre cette décision. «On va leur montrer que derrière ces suppressions, il y a des jeunes qui ont besoin d'un emploi et qui, là, vont devoir aller pointer à Pôle emploi, expliquait Stéphane Brendle quelques minutes avant le rendez-vous au rectorat. Et puis, on va leur dire combien les assistants pédagogiques sont indispensables au fonctionnement de l'établissement.»

                          SNUAS-FP/FSU  magazine

Questions Sociales : le journal des Assistants Sociaux de la Fonction Publique


   http://www.snuasfp-fsu.org/IMG/pdf/QS_81.pdf

mercredi 10 avril 2013


Le vendredi 5 avril 2013 par Administrateur

communiqué commun CGT FSU SAF SM SOLIDAIRES

COMMUNIQUE : CGT, FSU, SYNDICAT DES AVOCATS DE FRANCE, SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE, SOLIDAIRES

Aide sociale à l’enfance Les allocations familiales doivent revenir aux familles !

Le Sénat vient à la quasi-unanimité de voter une proposition de loi portée par l’UMP qui conduit à la confiscation des 2/3 des allocations familiales pour les familles dont les enfants sont placés auprès des services de l’Aide sociale à l’enfance et de la totalité de la prime de rentrée scolaire. Ces allocations seraient alors versées aux départements.
Il s’agit d’une rupture politique très importante qui marque une méconnaissance grave du droit d’une part et de la sociologie des familles concernées d’autre part. L’idée d’une telle procédure avait été abandonnée lors du projet dans la loi de prévention de la délinquance en 2005.
Il est déjà possible aux magistrats de suspendre ou de retirer les allocations familiales, ce qui se fait dans les cas où cette pression fait sens, ou encore de mettre une Tutelle aux Prestations Sociales. Mais, la plupart du temps, ne sont concernées que des familles pauvres ou très pauvres, souvent monoparentales.
Rappelons que les parents dont les enfants sont placés restent détenteurs de l’autorité parentale sauf exception. De ce fait, ils sont tenus de subvenir aux besoins d’entretien et d’éducation de leur enfant même en cas de placement à l’Aide Sociale à l’Enfance (article L28-1 du code de l’action sociale et des familles).
Le maintien des allocations familiales est reconnu comme un moyen de permettre à ces familles d’accueillir dans des conditions décentes les enfants pendant les week-ends et les vacances. C’est aussi le peu d’argent qui permet de résorber les dettes ou de reconstruire un budget favorisant le retour des enfants.
Cette analyse est partagée par les professionnels du travail social et quantité d’associations œuvrant dans le secteur. C’est aussi un débat sur le coût relatif de l’intervention dans ces familles. Un placement "coûte" autour de 50 euros par jour en famille d’accueil, 200 euros/jour en foyer traditionnel et jusqu’à 400 euros en établissement spécialisé... Limiter le temps de placement, voire l’éviter présente donc des intérêts sociaux et humains évidents mais aussi économiques.
Les organisations signataires pensent que face à l’augmentation des inégalités et à l’aggravation de la crise, c’est de protection dont ont besoin les familles en difficulté, pas de confiscation. De plus, on ne peut se cacher que l’augmentation du nombre de placements est directement liée à l’aggravation de la crise. Les familles à la rue voient leurs enfants placés : leur retirer les allocations ne favorisera pas l’accès au logement... C’est l’impasse de l’application de la loi DALO qui est à pointer, pas les familles expulsées.
Voter un tel texte, c’est contribuer à fragiliser encore des familles pauvres. C’est idéologiquement s’inscrire dans la logique des chômeurs-fraudeurs, des "assistés sociaux", faisant passer les victimes de la crise au rang de suspects. Nous avions fait reculer les gouvernements précédents quand ils voulaient la suppression automatique des allocations familiales aux parents des enfants en absentéisme scolaire. Le parlement ne doit pas s’inscrire pas dans cette perspective et doit rejeter ce texte foncièrement injuste.
Paris, le 4 avril 2013

 

mercredi 27 mars 2013

manifestation nationale pour l'éducation

  
                                                       Avec la FSU et le SNUAS-FP FSU,
                                                             le 6 avril à Paris,
                                                  je me mobilise pour l’Education !
                                           Je défends mes missions, mes conditions de
                                 travail, des carrières et des salaires dignes pour toutes et tous !

Ce sont toutes ces raisons qui ont conduit la FSU à proposer une manifestation nationale pour l’éducation, pour porter les exigences d’une politique éducative qui soit en rupture avec celles qui ont été menées précédemment.
Pour que l’éducation soit une priorité effective il faut des moyens nombreux et pérennes en termes de personnels au sein des équipes pluri-professionnelles.
Le SNUAS-FP FSU appelle à la manifestation du 6 avril prochain, parce qu’il faut, pour qu’une refondation de l’école soit effectivement porteuse de rupture et en faveur de la réussite de tous les jeunes que nos missions soient assurées, renforcées et garanties. 
Cela passe aussi par :
  • La création massive d’emplois d’assistant(e)s de service social pour les 3 services de l’Education Nationale:
 -Le Service social en faveur des élèves,

- le Service social en faveur des personnels,

- Le Service social en faveur des étudiants,
  • Une vraie revalorisation de nos carrières, conditionnée par l’abrogation du décret 2012-1101 du 28/09/2012 et imposer le cadre A pour nos professions.
Nous appelons tous les personnels à se mobiliser et à participer à la manifestation nationale du 6 avril à Paris.
 

Manifestation nationale
pour l’éducation
Samedi 6 avril à
Paris
(14 h, Place de la Bastille) 
Dans la Somme: la FSU Amiens affrète des bus: pour s'inscrire:  coupon d'inscription

Dans l'Oise: merci de faire connaître les pré- inscriptions par courriel à fsu60@fsu.fr ou aux n° suivants ( 06 28 13 29 74 ou 03 44 05 02 20) en indiquant NOM, Prénom, lieu de montée, n° de téléphone ou adresse mail.