mercredi 10 décembre 2014

CP SNUAS FP : Non à la casse des diplômes en travail social...

Le jeudi 4 décembre 2014

Communiqué de Presse du SNUASFP-FSU
Non à la casse des diplômes en travail social Non à une réarchitecture des diplômes du travail social au rabais
Le 12 décembre 2014, les étudiants en travail social se mobilisent et appellent les travailleurs sociaux à participer à un rassemblement à Paris, à 14h, devant le Ministère des Affaires Sociales.
Ils entendent par cette mobilisation, exiger des réponses concrètes face aux problématiques de stages mais également dénoncer la refonte des métiers du social telle qu’elle est proposée entre autre par l’Unaforis (association gestionnaire de nombreux Instituts en Travail Social).
Le SNUASFP FSU rejette le projet qui viserait à créer un diplôme générique professionnel d’intervenant social en lieu et place des DEASS, DEES, DEETS, DEEJE, DECESF.
Le SNUASFP FSU rappelle qu’il est inacceptable que les professionnels et leurs organisations syndicales soient toujours écartés des concertations sur ce sujet aussi primordial pour le devenir du travail social. Nous dénonçons de nouveau le renvoi des assises du travail social à une hypothétique date du 2nd trimestre 2015.
La réarchitecture des diplômes du social engagée par la Direction Générale de la Cohésion Sociale, entrainerait la disparition des spécificités existantes et ne peut être vécue que comme une attaque systématique de la professionnalité, attaque des métiers et de l’expérience professionnelle.
Le SNUASFP FSU dénonce ce projet qui ne vise in fine qu’à déposséder les professionnels de toutes légitimités, de toutes identités professionnelles et tente de les réduire à de simples exécutants, techniciens, gestionnaires de dispositifs.
Le SNUASFP FSU réaffirme que le travail social doit être centré sur la demande de l’usager. L’action publique ne doit pas s’imposer aux personnes mais doit s’adapter à leur réalité et déboucher sur une véritable “inclusion sociale” c’est à dire l’autonomie et le droit de chacun à choisir et organiser sa vie. Le travailleur social se doit de rechercher, d’identifier et d’interroger les causes de la pauvreté, de la précarité. La posture de neutralité est dès lors impossible, à moins de réduire son rôle à celui d’un technicien, gestionnaire de dispositif !
Pour le SNUASFP FSU, le travail social doit être émancipateur. Les travailleurs sociaux refuseront leur instrumentalisation dans un but de contrôle social généralisé des populations les plus précarisées.
Le SNUASFP FSU appelle à construire une mobilisation d’ampleur autour de la défense des diplômes du travail du social.
Pour le Bureau National du SNUASFP-FSU
Hélène LAINGUI
Les Lilas le 4 Décembre 2014

samedi 6 décembre 2014

Les assistants sociaux des services de l'EN de l'Académie d'Amiens ont accordé toute leur confiance à l'équipe du SNUAS-FP/FSU lors des élections professionnelles de décembre 2014:
Plus de 63 % de votants et 100% de voix pour la liste présentée!
Un grand merci à tous et toutes.

dimanche 23 novembre 2014

Revue 87 - 3e trimestre 2014
Cliquez sur l’icône pour visualiser le magazine du SNUAS FP QUESTIONS SOCIAL (n° 87)

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QS87

DOSSIER SPECIAL ELECTIONS : Le 4 décembre, pour les Elections Professionnelles
JE VOTE SNUAS FP-FSU

- Non au redéploiement dans le primaire
- Projet de texte de la circulaire de missions des AS de l’Education
- Université à deux vitesses
- Système d’Information de l’Action Sociale au Ministère de la Défense
- Fonds sociaux
- L’EGALITE toujours en question

lundi 13 octobre 2014

Les élections professionnelles 2014 se dérouleront du 27 novembre au 4 décembre 2014
Dans les trois fonctions publiques (État, territoriale, hospitalière), les élections professionnelles ont lieu le 4 décembre 2014.
Les personnels relevant du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, y compris les enseignants de l'enseignement privé sous contrat, votent par internet du 27 novembre au 4 décembre,
pour désigner leurs représentants dans toutes les instances de concertation.
Les personnels des établissements relevant de l'enseignement supérieur votent uniquement le 4 décembre à l'urne ou par correspondance.


Tous les personnels relevant du ministère, titulaires, stagiaires, agents contractuels de droit public ou privé, maitres contractuels agréés ou délégués des établissements d'enseignement privé sous contrat votent par internet
du 27 novembre à 10 heures au 4 décembre 2014 à 17 heures (heure de Paris).
Les personnels affectés dans les services centraux et déconcentrés, dans les écoles et établissements publics locaux d'enseignement (collèges, lycées)
Les personnels détachés et affectés hors ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Les personnels affectés au Cned, Onisep, Canopé, Ciep, Cereq
Les personnels affectés dans les Com et à Mayotte
et pour la 1ère fois les maîtres des établissements d'enseignement privés des 1er et 2nd degrés sous contrat

Tous les personnels des établissements relevant de l'enseignement supérieur et de la recherche votent uniquement le 4 décembre 2014 à l'urne (ou par correspondance).
Cas particulier : les personnels administratifs, techniques sociaux et de santé, d'éducation, d'orientation, d'inspection, de direction, les ITRF et les enseignants des 1er et 2nd degrés qui exercent dans ces établissements votent par internet pour leurs commissions administratives paritaires (CAP) du 27 novembre au 4 décembre.
 
Circulaire ministérielle n° 2014-121 du 16 septembre 2014 relative à l’organisation des élections professionnelles du 27 novembre au 4 décembre 2014 (BOEN n° 34 du 18 novembre 2014)
Circulaire rectorale relative aux élections professionnelles 2014
L'organisation des élections professionnelles dans l'académie d'Amiens

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dimanche 15 juin 2014

Le jeudi 5 juin 2014 par Le Bureau National
DECLARATION LIMINAIRE CAPN DU 4 JUIN 2014
Déclaration liminaire du SNUASFP-FSU CAPN du 4 juin 2014
Cette déclaration liminaire se veut aujourd’hui une alerte : alerte sur les enjeux de demain et sur l’éloignement des préoccupations des politiques de la réalité du terrain c’est à dire des besoins sociaux : besoins sociaux des élèves et des familles, des étudiants et des personnels. Des personnels méprisés par le gel du point d’indice pour la septième année consécutive, par la perte de pouvoir d’achat, par les inégalités entre hommes et femmes, par les qualifications non reconnues. 20% des agents sont payés au SMIC, près d’un million d’entre eux ne sont pas titulaires ! Décrets après décrets, les ministères n’entendent rien : passage en force à chaque fois contre la quasi unanimité des Organisations représentatives des personnels....
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Déclaration CAPN 4 juin 2014

mercredi 7 mai 2014

Le mardi 6 mai 2014 par Le Bureau National
LE 15 MAI : ACTION UNITAIRE POUR NOS SALAIRES ET L’EMPLOI
Après les annonces du premier ministre qui confirme le gel du point d’indice des fonctionnaires et annonce celui des pensions de retraite et des prestations sociales, il est grand d’agir !
Avec la quasi totalité des fédérations de fonctionnaires, la FSU appelle tous les agents à se mobiliser le 15 mai prochain.
Nous n’accepterons pas 7 années blanches pour nos salaires !
C’est une décision injuste d’autant que les pertes de pouvoir d’achat sont déjà lourdes dans un contexte où les inégalités salariales sont grandes, notamment entre les femmes et les hommes, où 20% des agents sont payés au niveau du SMIC, où il y a près d’1 million de non titulaires, beaucoup de précarité et que toutes les qualifications sont loin d’être reconnues.
Le gel du point d’indice pénalise d’abord les jeunes et les personnels les moins rémunérés. C’est économiquement inefficace ! Qui peut croire que le seul effort des fonctionnaires, comme de l’ensemble des salariés, et maintenant des retraités, va combler un déficit alors que cela fait des années qu’ils payent déjà pour enrayer une crise dont les causes sont liées d’abord à la financiarisation de l’économie.
Quant à l’emploi public, si la FSU acte positivement le maintien des engagements présidentiels en matière d’emploi pour les secteurs prioritaires, elle considère que le faire par redéploiement fragilise d’autres secteurs. C’est pourquoi elle rappelle l’urgence à créer les emplois de qualité partout où cela est nécessaire. Les investissements pour moderniser les services publics et la fonction publique, pour la rendre plus attractive, sont nécessaires.
Il est indispensable de développer des services publics de qualité et de proximité pour lutter contre les inégalités et les fractures sociales dans et entre les territoires.

Le15 mai prochain, il revient à tous les agents de la fonction publique de se mobiliser pour exiger la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociations et la création des emplois de qualité nécessaires.

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communiqué commun 15 mai 2014
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tract FSU 15 mai 2014
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tract SNUAS FP FSU 15 MAI 2014

mercredi 16 avril 2014

PROFESSIONS SOCIALES | NORD - PAS-DE-CALAIS | 15/04/2014
Une enquête révèle le malaise des assistants sociaux de l’Education nationale

 
La démarche est annoncée comme une première : le SNUAS-FP (Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique)-FSU de l'académie de Lille a rendu publics, mardi 15 avril, les résultats d'une enquête sur les risques psychosociaux liés à l'exercice du métier d'assistant de service social de l'Education nationale."La diffusion en CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) des travaux de l'INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) a attiré notre attention sur l'opportunité de s'investir, à titre syndical, dans l'évaluation et le chiffrage de la souffrance au travail", explique Nathalie Gaultier, secrétaire académique du SNUAS-FP.
Le syndicat s'est donc inspiré des travaux de l'INRS pour élaborer un questionnaire sur les conséquences des conditions de travail des assistants sociaux de l'Education nationale sur leur santé.Anonyme, celui-ci a été diffusé en juillet 2013 dans l'ensemble des services sociaux de l'académie.Sur un total de quelque 220 personnels qui interviennent auprès des élèves ou des personnels (les assistants sociaux auprès des étudiants n'ont pas répondu en raison d'une période de surcharge), 30 % ont répondu, dont une grande majorité (92 %) intervenant auprès des élèves.

Première cause de malaise, le manque d'effectifs

Les résultats sont très préoccupants : 60 %des personnels du service social en faveur des élèves disent avoir "ressenti le besoin de prendre un arrêt de travail en lien avec une fatigue ou une souffrance au travail" (40 % pour ceux du service social auprès du personnel) et seulement 7 % "ne se sentent pas actuellement en souffrance au travail". A l'origine de leurs difficultés apparaît, en premier lieu, le manque d'effectifs. Au sein du service social en faveur des élèves, 82 % des assistants sociaux exercent dans deux à trois établissements et 68 %interviennent dans des secteurs de plus de 1 000 élèves."Nous avons perdu 5 % du corps sous le quinquennat précédant", précise Nathalie Gaultier, alors même que les besoins sociaux s'accroissent."Selon le bilan social de l'académie, la proportion de familles bénéficiaires du RSA est deux fois plus élevée qu'au plan national, soit 111,8 pour 1000", illustre-t-elle. Cette surcharge a des conséquences sur les partenariats externes, les liens avec les enseignants, le temps accordé au synthèses de situation. "Soit on craque, soit on prend sur notre temps personnel !", témoigne Nathalie Gaultier.Selon l'enquête en effet, 86 % des assistants sociaux travaillent hors des "horaires de référence" et 91 % ramènent du travail ou consultent leur messagerie à domicile.

Des conditions matérielles stressantes

Pour l'ensemble des répondants, les conditions matérielles d'exercice représentent une source de stress : 93 % des assistants de service social qui interviennent auprès des élèves prennent leurs frais de déplacement à leur charge et 77 % estiment que les informations et formations nécessaires à leur pratique est insatisfaisante.Contrairement à la circulaire du 11 septembre 1991 qui définit les missions et le fonctionnement du service social de l'Education nationale, 38 % ne disposent pas "des conditions matérielles de confidentialité" et ... 14 %n'ont pas d'armoire fermant à clé.
L'exposition à la violence dégrade également les situations de travail.Parmi les assistants sociaux du service social en faveur des élèves, 72 % ont subi des agressions verbales (pour 35 % d'entre elles issues des personnels de l'Education nationale) et 7 % révèlent avoir été victimes d'agressions physiques (dont 5 %de la part des élèves). Au total, un quart des assistants sociaux interrogés éprouvent un sentiment d'insécurité.

Sentiment de non-reconnaissance

A ces difficultés s'ajoute un sentiment de non-reconnaissance, en partie lié à un manque de valorisation statutaire (maintien dans la catégorie B).Un quart des personnels interrogés se sent "maltraité", "aucun assistant social du service social en faveur des élèves ne se sent identifié auprès du DASEN (directeur académique des services de l'éducation nationale) et du recteur" et 58 % "considèrent que leur hiérarchie technique ne perçoit pas la réalité du terrain".
Un bilan bien sombre, qui amène le syndicat à réclamer auprès du rectorat "un plan rapide de mesures concrètes et un plan de prévention opérationnel à court terme".Le SNUAS-FP s'apprête à généraliser au plan national l'enquête expérimentée dans l'académie."Elle va se dérouler dans les autres académies d'ici le mois de mai ou juin, puis les résultats seront agrégés et analysés au plan national pour l'automne", explique Samuel Delepine, secrétaire général du SNUAS-FP-FSU.L'enjeu, poursuit-il, est d'"alerter le ministère sur les mauvaises conditions d'exercice" des quelque 2 700 assistants sociaux du service social en faveur des élèves, auxquels s'ajoutent 250 autres qui interviennent auprès des étudiants et 300 auprès des personnels. "Pour les rentrées 2013 et 2014, 100 créations de postes au sein du service social en faveur des élèves ont été annoncées, ce qui est insuffisant au regard des besoins et des 50 postes perdus pendant le quinquennat précédent", explique le secrétaire général du SNUAS-FP, qui plaide pour la présence "d'un assistant social en établissement prioritaire et d'un assistant social pour deux établissements, dans la limite de 1500 élèves". Le syndicat compte aussi peser sur la réflexion du groupe de travail portant sur le service social dans le cadre des travaux sur l'évolution des métiers de l'Education nationale, lancés par l'ancien ministre Vincent Peillon.

 Article rédigé par Maryannick Le Bris

mercredi 9 avril 2014

Le lundi 7 avril 2014 par Le Bureau National

TEXTE ACTION SNUAS FP FSU – Conseil Syndical National – 3 et 4 avril 2014

Les politiques d’austérité menées en Europe continuent d’enfermer les populations dans une spirale économique récessive. Les conditions de vie de la grande majorité des citoyens se dégradent faisant de l’emploi, du pouvoir d’achat, des services publics et de la protection sociale des préoccupations essentielles. En France, les choix effectués enfoncent dans une logique économique libérale des politiques de réduction du « coût du travail » qui se fait au détriment des acquis sociaux et de la protection sociale, boucliers contre les inégalités et ce sans relancer l’emploi.
La crise économique, sociale et politique doit induire d’autres choix. La forte abstention aux élections municipales de mars 2014 démontre la nécessité d’orienter les politiques publiques pour plus de justice sociale, de partage des richesses, de protection des salariés et fonctionnaires, et d’augmentation du pouvoir d’achat.
Les orientations données par le Président de la République, confirmant le Pacte de Responsabilité, même adjoint d’un pacte de solidarité aux contours flous, ne répondront aux besoins des populations. Ces pactes interrogent sur la volonté d’offrir aux populations des protections nécessaires : sécurité sociale, politique familiale, retraite, puisque le financement de ces « risques » ne pourraient ne plus être assurés par les cotisations patronales, ou salariales. Les transferts de charges financières ne pourront pas plus peser sur les budgets des ménages, sans une réforme fiscale d’ampleur assurant une progressivité accrue de l’impôt sur le revenu.
Les orientations donnés par le Président de la République lundi soir demeurent inquiétantes. Si on peut saluer que la transition énergétique et l’Éducation deviennent ou restent une priorité nationale, les budgets sans cesse contraints ne permettent pas un changement pourtant urgent dans ces secteurs.

Sur le volet Fonction publique, les assistantes sociales et conseillères techniques, comme tous les agents de la fonction publique, exigent une amélioration de leurs conditions de travail, de leur déroulement de carrière et de leur rémunération. Ce sont tous les enjeux autour des discussions autour des Parcours Professionnels, des Carrières et des Rémunérations, « le chantier PPCR » qui doivent s’ouvrir. C’est aussi la nécessité et l’urgence d’ouvrir des négociations pour mettre fin au gel des salaires et revaloriser les salaires de toutes et tous. La reconnaissance des qualifications ne peut plus attendre : CAT A et inscription au niveau II du DEASS au RNCP. Le SNUAS FP FSU s’adresse au Ministère de la Fonction Publique pour rappeler cette nécessité.
A ce titre, le SNUAS FP FSU appelle les Assistantes Sociales et Conseillères Techniques de Service Social à participer à la prochaine journée d’action en mai afin de porter fortement nos revendications. La grève reste le moyen d’action à privilégier, dans l’unité la plus large, sans pour autant abaisser le niveau des revendications.
Sur le plan indemnitaire, la prochaine mise en place du nouveau Régime Indemnitaire (RIFEEP) en générant la division des personnels contribuera inexorablement à aggraver une situation déjà préoccupante. Le dispositif n’est pas différent dans sa philosophie à la Prime de Fonction et de Résultat, que nous avions déjà combattue.

* Section Défense :
Le SNUAS FP FSU a crée, à la demande de collègues du Ministère de la Défense, une section syndicale au sein de ce Ministère. Grâce à l’action syndicale, et ayant pris l’initiative de saisir la CNIL, le logiciel SIAS est aujourd’hui suspendu. Le SNUAS FP FSU conduit résolument son action en direction des personnels sociaux du MINDEF. Il soutient et organise avec les représentantes de la section syndicale au MINDEF les élections professionnelles, afin de pouvoir présenter des listes à la CAP-Centrale du MINDEF. Afin d’être pleinement représentatif, et de disposer de moyens syndicaux propres, en lien avec les autres syndicats de la FSU susceptibles d’avoir des syndiqués au MINDEF, sous l’organisation du SNUAS FP FSU, une liste au Comité Technique Ministériel pourrait être déposé.
Le Conseil Syndical mandate le Bureau National pour interpeller les ministères concernés sur leur intention sur la continuité de la convention entre le Ministère de la Défense et le Ministère de l’Intérieur, pour permettre aux personnels concernés d’avoir toutes les informations nécessaires sur l’évolution de leur mission, déroulement de carrière, de poste, de mobilité....
Le SNUAS FP FSU « section défense » combat la suppression de 20 postes d’ASS, et 3 postes de CTSS dues aux réorganisations des hôpitaux militaires au sein du MINDEF. Cette réorganisation conduit à la fusion avec des hôpitaux « civils », déjà soumis à une situation budgétaire contrainte.

*Éducation Nationale :
Le SNUAS FP FSU prend acte des 50 créations de postes pour la rentrée 2014, mais ne saurait s’en satisfaire. Le SNUAS FP FSU rappelle la nécessité de créations de postes nécessaires pour les trois services de l’Éducation Nationale (Élèves, Personnels, Supérieur).
L’intervention éventuelle en école primaire des collègues exerçants en REP + ne peut se faire à moyens constants. Le SNUAS FP FSU s’oppose à tout redéploiement du second degré vers le premier degré.
Le SNUAS FP FSU a participé au groupe métiers GT12 personnels sociaux et de santé. Cette première partie de concertation inscrit la politique sociale et de santé dans la politique éducative du Ministère de l’Éducation Nationale. Pour le service social en faveur des élèves, le SNUAS FP FSU demande un rééquilibrage au profit du domaine social dans le document présenté comme un chapeau introductif à trois circulaires distinctes pour chaque corps concernés (AS, Infirmières, Médecins). Comme nous l’avons toujours affirmé, le pilotage et la gouvernance de la politique éducative sociale et de santé en faveur des élèves relève de la compétence du ministère de l’Éducation nationale, le SNUAS FP FSU refuse la création de la Mission interministérielle Santé Social Éducation, dont les contours et les objectifs restent floues, et à forte dominante médicale, d’autant plus qu’une évaluation par le Haut Conseil de la Santé Publique pourrait être effectué, au détriment des instances nationales du travail social (CSTS, ODAS, …). le SNUAS FP FSU refuse toute médicalisation des problèmes sociaux.
Sous l’impulsion du SNUAS FP, pour le Service Social en Faveur des Personnels, le SNUAS FP FSU se félicite de la reconnaissance du SSP comme service social du travail, qu’il est nécessaire de renforcer, et d’inscrire dans les politiques de ressources humaines.
Pour la gouvernance rénovée au niveau académique, le SNUAS FP FSU revendique la dissociation des missions des CTR : un poste pour l’animation et la coordination des Assistants social des personnels, un poste pour l’animation et la coordination des politiques sociales en faveur des Élèves.

*Supérieur et CROUS :
Le SNUAS FP FSU prend acte de la parution de la circulaire relative aux missions du service social en faveur des étudiants élaborée par le CNOUS, Circulaire qui remplace celle de 1972.
Au delà de son côté peu novateur, nous nous félicitons cependant que cette circulaire repositionne le cadre réglementé de notre profession, l’autonomie indispensable à l’exercice professionnel et le respect du secret professionnel garanti à l’usager.
Dans le paragraphe réservé aux CT, nous regrettons le peu de place laissée aux missions de Conseil Technique auprès des Assistantes Sociales et à l’invasion du "management".
Nous regrettons le peu voire le manque de concertation au sein des équipes en amont, qui aurait peut être permis de faire une place plus grande aux innovations à l’initiative des équipes qui sont en prise directe avec la réalité du terrain. Cela aurait pu éviter l’amalgame missions et outils, expertise et partenariat.

*Conditions de travail /CHSCT :
Les conditions de travail des assistantes sociales et conseillères techniques se dégradent chaque année. La crise économique, sociale, a des répercussions sur les conditions de vies des enfants et des familles, et donc sur la scolarité des élèves. Les personnels sociaux sont en première ligne pour combattre les inégalités sociales à l’École, la multiplication des situations complexes, la pression exercée par les partenaires internes et externes institutionnels, la multiplicité des lieux d’intervention ont des conséquences sur la santé, dans son sens large, des assistantes sociales et conseillères techniques.
Différentes sections académiques du SNUAS FP FSU ont saisi le CHSCT académique pour alerter sur les conditions de travail des personnels sociaux. Le SNUAS FP FSU s’appuiera sur ces travaux pour saisir le CHSCT national et Comité Technique Ministériel , dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail des assistantes sociales et conseillères techniques.
Le Conseil Syndical National mandate les référents académiques pour recenser les éléments de diagnostic des répercussions sur la santé des ASS et CTSS de l’Éducation Nationale et lié aux conditions de travail. Les référents académiques et régionaux s’appuieront sur les résultats pour saisir les CT et CHSCT académiques / régionaux/ départementaux, pour les secteurs Education et Défense.

*CIGEM : Concernant les carrières des assistantes sociales, intégrées au CIGEM, la période des mutations à L’Éducation Nationale, premier employeur à la Fonction Publique de l’État, se finalisent en fin d’année scolaire. La différence de gestion entre les assistantes sociales et conseillères techniques de service social gérés directement par le CIGEM, et les ministères ayant gardés la gestion propre, semblent engendrer des inégalités et iniquités dans la mobilité inter-ministérielle. Le Conseil Syndical du SNUAS FP FSU mandate le Bureau National afin de rencontrer les syndicats de la FSU concernés pour confronter les points de vues, à l’appui des problématiques rencontrées dans les CAPA. La multiplicité des barèmes académiques, l’absence dans de nombreuses académies/région d’un affichage géographique précis sur les secteurs d’intervention ne permet pas une attractivité et lisibilité auprès de l’ensemble des assistantes sociales et conseillères techniques.
Le SNUAS FP FSU réaffirme son mandat : l’organisation en secteur d’intervention est à privilégier : les assistantes sociales et conseillères techniques sont affectées et nommées sur une résidence administrative établissement, après avis de la CAP compétente. Les secteurs d’intervention sont organisés avec les personnels et avant consultation des CTA et CTSD. Les assistantes sociales et conseillères techniques demeurent placés sous la hiérarchie de l’IA DSDEN, qui peut la déléguer à la RDCT.
Cette affectation sur une résidence administrative offre non seulement la lisibilité sur les secteurs, sur les postes à pourvoir, et assure l’équité de traitement des personnels. Les assistantes sociales et les conseillères techniques sont des personnels de l’Éducation Nationale, à ce titre, ils ne peuvent bénéficier d’un système dérogatoire face aux barèmes de mutation dont bénéficient l’ensemble des personnels.

Etats généraux du travail social :
Concernant les EGTS, le SNUAS conteste la méthode et le calendrier beaucoup trop contraint pour répondre à l’ambition affichée d’une refondation du travail social, attendue depuis 25 ans. Refonder dans le respect des missions et des qualifications sans l’expertise des travailleurs sociaux et de leurs représentants est inacceptable. Le SNUA FP FSU intervient dans ces assises territoriales pour porter les exigences de la profession, et la première : la reconnaissance immédiate du DEASS,la collation du grade universitaire à la hauteur du MASTER 1, et son inscription au niveau II du RNCP. Voté à l’unanimité, moins une abstention.
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Texte action CSN 3/4 avril 2014
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mercredi 19 février 2014

Le mardi 18 février 2014 par Le Bureau National
La FSU appelle à la grève unitaire pour l’emploi, les salaires et la protection sociale le 18 mars
Emploi, pouvoir d’achat et salaires, accès aux services publics, protection sociale... la situation économique et sociale continue de se dégrader. Les salariés du public comme du privé, mais aussi les jeunes, les chômeurs et les retraités ne l’acceptent pas.
Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement est conditionné à une nouvelle et importante réduction des dépenses publiques. Or cette politique est déjà responsable depuis des années, de la baisse des salaires des agents de la Fonction publique, d’une réduction considérable des emplois et d’une dégradation des services publics à la charge de l’Etat et des collectivités territoriales. La fin de la contribution des entreprises à la branche famille à l’horizon 2017 va constituer un manque à gagner pour la protection sociale et risque d’entraîner sa fiscalisation.
Notre modèle social est ainsi fragilisé alors qu’il avait été reconnu comme un amortisseur de la crise.
S’il est nécessaire de prendre des mesures pour relancer l’emploi, cela ne doit pas se faire au détriment des services publics, de la fonction publique et de ses agents pour compenser de nouvelles aides aux entreprises, sans contrôle. D’autant que la politique de réduction des cotisations sociales et des aides diverses aux entreprises, n’a pas fait la preuve de son efficacité.
La FSU exige, avec d’autres organisations syndicales, la généralisation de la conditionnalité des aides et exonérations fiscales aux entreprises à la mise en œuvre d’objectifs d’investissements économiques et sociaux (emploi, salaires, qualification...). Pour la FSU, les conditions de la reprise de l’activité passent par une réforme fiscale, réhabilitant l’impôt et organisant une redistribution des richesses tout en luttant contre l’évasion et la fraude fiscales. Il faut sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive.
Pour la FSU, la fonction publique et les services publics sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise. Et réformer la Fonction publique nécessite des moyens.
Les agents de la fonction publique, qui n’ont pas non plus été épargnés ces dernières années (suppressions massives d’emplois, gel du point d’indice, retraites, précarité...), ne peuvent plus attendre. Si le premier ministre a apporté le démenti que nos fédérations de fonctionnaires demandaient concernant la baisse de pouvoir d’achat et le gel des avancements, il confirme néanmoins que la fonction publique participera à la baisse de la dépense publique, ce qui apparaît comme une vraie contradiction... Or, la reconnaissance du travail des fonctionnaires appelle la fin du gel du point d’indice et l’ouverture de négociations pour la revalorisation de tous.
Pour réorienter les choix économiques, sociaux et environnementaux, les organisations syndicales ont la responsabilité de proposer des alternatives et d’organiser le rassemblement et les mobilisations nécessaires des salariés du public et du privé.
La FSU juge indispensable une journée nationale d’action interprofessionnelle et unitaire pour l’augmentation des salaires et des pensions, l’emploi, la protection sociale, le développement des services publics et contre une nouvelle réduction des dépenses publiques.
C’est pourquoi la FSU appelle tous les agents de la fonction publique à la grève le 18 mars.
Elle souhaite que d’autres organisations de la fonction publique se joignent à cette action et leur proposera un appel commun à la grève.
La FSU participera à la rencontre interprofessionnelle du 21 février afin d’inscrire ses revendications pour la fonction publique et ses agents avec celles des salariés du privé et préciser les modalités d’actions de cette journée.
La FSU s’engage également pleinement dans la manifestation du 4 avril à Bruxelles organisée par la Confédération Européenne des Syndicats en faveur d’un plan européen pour l’investissement, une croissance durable et des emplois de qualité.

samedi 8 février 2014

Le mercredi 5 février 2014 par Le Bureau National

Ministère de l’Éducation Nationale Déclaration du SNUAS FP FSU lors de l’ouverture des travaux du GT 12 : personnels sociaux et de santé.


Le SNUASFP FSU partage le souci et la nécessite de mettre en place des politiques qui concourent à la réussite de tous les élèves. Les équipes pluri-professionnelles doivent pouvoir prendre en charge les élèves dont la réussite scolaire est entravée, et contribuer ainsi à la prévention des difficultés. Au sein du service public d’Éducation, ces équipes doivent être renforcées et voir leurs missions auprès des Élèves et des personnels confortées, et renforcées.
Cependant, chaque élément de cette politique doit être pris en fonction de ses spécificités et champs d’intervention. Ce sont les compétences de chacun de ces champs qui contribueront à la réussite de tous les élèves dans l’objectif de contribuer à la démocratisation de notre système éducatif et pas seulement à la massification de ce dernier, avec les résultats que nous connaissons, qui pour rappel, (cf.PISA) relèguent une partie des élèves dont les familles les plus défavorisées.
Certes la politique éducative, sociale et de santé a sa place au sein des autres politiques publiques et doit être menée au sein de notre ministère en toute cohérence, avec ses acteurs essentiels et incontournables. Cohérence, et non confusion des missions ou des objectifs.
Cependant, sur la gouvernance, nous voyons apparaitre à l’echelon national, un échelon inter-ministériel. Sa mission serait d’appuyer les services des différents ministères concernés et aurait une durée limitée de 4 ans. Cette multiplication des échelons de gouvernance et de missions inter ministérielles ne peut répondre une fois de plus à la spécificité de l’éducation nationale : accueillir tous les jeunes et les conduire au plus haut de leurs possibilités.
Nous nous interrogeons donc sur la pertinence d’un dispositif d’évaluation par le HCSP dans cette orientation, sauf à entendre que les difficultés scolaires seraient uniquement rattachées à des difficultés médicales ce qui est à ce jour, est contredit par les tous les rapports, y compris ceux de l’ODAS.
De la même façon à l’échelon académique, nous pouvons nous interroger sur la pertinence des partenariats institutionnels qui seront instaurés, en particulier, là aussi avec l’ARS et sa dimension financière et médicale.
Pour le SNUASFP, certes l’état de santé des élèves peut être indépendant de la situation sociale mais ce même état de santé est souvent une résultante de sa situation sociale.
Dans cette optique, c’est l’accompagnement social qu’effectue au quotidien nos collègues qui permettra, entre autre, de faire évoluer le système éducatif. C’est bien le conseil technique effectuée au plus près des équipes de direction, des équipes éducatives, qui permettent entre autre le maintien des élèves au sein de l’Établissement.
C’est pourquoi, nous souhaitons trois circulaires de missions séparées, reconnaissant totalement et le champ et les modes d’intervention des professionnelles qualifiées pour résoudre, d’une part les problématiques de santé et les problématiques sociales, en prenant comme a priori que les acteurs de santé et sociaux ont pour pratique commune, en fonction des situations, de confronter leur évaluation et de tout mettre en oeuvre en commun, si nécessaire, pour résoudre les difficultés des élèves.
Les assistantes sociales sont à l’interface de tous les interlocuteurs qui interviennent au sein de l’éducation nationale et en dehors de l’éducation nationale, interlocuteur privilégié des intervenants dans le champs du social (services de l’Etat et des collectivités territoriales) qui ont une mission de protection et de prise en charge des jeunes en difficultés.
Si le ministère veut réellement mettre en place une politique de prévention globale efficace, elle ne pourra se faire sans une création massive de postes qui seule permettra le travail en commun des différents acteurs de l’éducation nationale que le ministère semble vouloir privilégier.
Sur la fiche concernant le Service Social des personnels, nous accueillons favorablement la structuration proposée qui vise à rendre plus lisible l’accompagnement social des personnels, et ce dans une visée de reconnaissance d’un service social du travail. Nos amendements porterons sur une redéfinition entre action sociale, accompagnement social, aide sociale, politique sociale, afin d’éviter toute confusion, à ce stade de nos travaux.
Pour le SNUAS FP, il nous faut aller plus loin, et plus vite.
Plus loin, dans la reconnaissance des apports et des professionnels que sont les assistantes sociales et conseillères techniques de service social. Plus vite, et il y a urgence, pour que les moyens en personnels soient en adéquation avec les objectifs affichés.

mercredi 22 janvier 2014

Le lundi 20 janvier 2014 par Le Bureau National
RELANCE DE L’EDUCATION PRIORITAIRE : les services sociaux oubliés ?!
Le Ministre de l’Education Nationale a présenté les mesures générales visant à relancer l’Éducation Prioritaire.
Encore une fois, la question sociale semble éludée. Les services sociaux sont oubliés de ce plan de relance. Or, les créations de 500 postes d’Assistant de Prévention et de sécurité ne peuvent répondre, en aucun cas, aux difficultés sociales et scolaires.
La crise sociale et économique a des conséquences importantes sur la vie des familles, et sur la scolarité des enfants : chômage, précarité, logement, difficultés éducatives et parentales...
Le plan de Relance de l’Éducation Prioritaire aurait pu être l’occasion de renforcer bien plus activement le service social en faveur des élèves, et le rôle des personnels sociaux, dans l’accompagnement pour la réussite de tous les élèves, tant en prévention qu’en protection de l’Enfance, soutien à la parentalité, médiation sociale, absentéisme, lutte contre le décrochage scolaire, soutien aux équipes éducatives, politique de la ville qui sont au cœur des nos interventions.
Le SNUAS-FP FSU réaffirme la nécessité d’un renforcement des équipes pluri-professionnelles complètes au sein des établissements. C’est pourquoi l’intervention à temps complet d’une assistante sociale au sein de chaque établissement prioritaire est une exigence et une nécessité.
Si la dotation d’une poste d’ASS dans les réseaux les plus difficiles marque le retour des interventions en primaire des assistantes sociales, (si le réseau est entendu comme le collège, et les écoles du secteur) Le SNUAS-FP FSU réaffirme que ce retour ne peut s’effectuer qu’avec les créations nécessaires, et sans redéploiement du second degré vers le premier degré.
Le SNUAS-FP FSU s’attachera à ce que les prochains rendez-vous avec le Ministère sur les groupes métiers, éclaircissent ces « manques et incertitudes ». L’absence de dotation chiffrée laissent aujourd’hui la profession amère, jugeant ces mesures loin du compte pour permettre des conditions de travail des personnels sociaux à la hauteur des enjeux décrits par le Ministre : la réussite de tous les Elèves.
Les Lilas, le 20 Janvier 2014

mercredi 15 janvier 2014

Le mardi 14 janvier 2014 par Le Bureau National
la FSU s’adresse aux Agents de la fonction publique
Après les voeux du Président de la République, et un Etat jugé "trop lourd, trop lent, trop cher" !
Cher(e)s collègues,
Vous avez choisi de travailler dans la fonction publique. C’est une mission parfois difficile mais en même temps riche et valorisante : travailler au service du public, être en charge de l’intérêt général, participer des évolutions de notre société...Voici nos responsabilités et notre engagement quotidien.
La FSU sait que les agents sont fiers de travailler dans la Fonction publique et elle entend porter publiquement cette fierté. Nous avons fêté en 2013 les 30 ans du statut des fonctionnaires, statut qui est autant d’obligations qui incombent aux agents que de droits et de garanties pour les citoyens : égalité d’accès et de traitement, justice sociale, solidarité, transparence et laïcité… Pourtant, la fonction publique, notre travail et donc nous-mêmes agents publics sommes trop souvent dénigrés, stigmatisés, caricaturés.
La réduction de la dépense publique s’est traduite par la baisse de nos salaires et une réduction considérable des emplois. Alliée aux restructurations et à une gestion managériale, elle nous a placé-es parfois dans l’impossibilité de remplir correctement nos missions. Aujourd’hui la MAP (modernisation de l’action publique) a de plus en plus de mal à se différencier de la RGPP (révision générale des politiques publiques) puisqu’elle se résume à rechercher des économies.
Récemment, le président de la République vient d’affirmer que pour être « plus efficace », l’État devait « dépenser moins ». Il a même jugé l’État « trop lourd, trop lent, trop cher ». Cette image négative de la Fonction publique ajoute à cette stigmatisation.
La FSU reste, à l’inverse, convaincue que notre pays a besoin de sa Fonction publique, qu’elle soit d’Etat, Territoriale ou Hospitalière, comme il a besoin de l’ensemble de ses services publics. Ils sont un puissant levier pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales, pour répondre à tous les besoins sur l’ensemble du territoire et faire face aux évolutions sociales, démographiques, économiques, aux exigences écologiques. Ils sont créateurs de richesse et participent au développement de l’activité et de l’attractivité de notre pays. Ils ont donc besoin d’être soutenus ou développés, et c’est particulièrement vrai en période de crise.
C’est pourquoi la FSU porte avec force et conviction l’idée que les services publics sont une chance pour chacun, un investissement d’avenir pour tous, une richesse pour le pays et non pas un problème ou une charge.
Oui, il est urgent d’améliorer la qualité des services rendus aux usagers. Cela passe aussi par l’amélioration des conditions de travail des agents et la reconnaissance de leur engagement et de leur rôle, en particulier par le salaire.
Oui, l’Etat doit pouvoir encore fonctionner mieux. Aucune réforme ne se fera sans les personnels, il faut tenir compte de leur avis et de leur professionnalité.
La FSU veut sortir de l’opposition stérile du quantitatif et du qualitatif. Réformer la Fonction publique nécessite des moyens, il convient pour cela de sortir des politiques d’austérité qui nous enferment dans une spirale récessive et donc d’engager une réforme fiscale juste et d’ampleur, organisant une redistribution des richesses ; il convient en même temps de lutter efficacement contre l’évasion et la fraude fiscale.
Métiers, emploi, salaires, conditions de travail, déroulement des carrières, lutte contre la précarité, statut....la FSU a porté ses revendications notamment dans les concertations conduites par la Ministre de la Fonction Publique, et continue d’agir en ce sens.
Il reste encore un long chemin à parcourir et nous comptons le faire avec vous.
Bernadette Groison, Secrétaire Générale de la FSU
Les Lilas, mardi 14 janvier 2014
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Courrier aux agents fonction publique.
MUTATION : Attention, ça commence !!!

Le mardi 7 janvier 2014

Note de service n° 2013-173 du 14-11_2013 concernant les BIATSS
Cette note définit des objectifs généraux, des règles communes aux trois filières de l’EN (hors enseignants), ainsi que des règles spécifiques à chaque filière en matière :  d’entrée dans la carrière : recrutement, titularisation,  de déroulement de carrière : avancement, promotion,  de mouvement (mutation) dans un but de gestion prévisionnelle des effectifs, emplois et compétences...
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note de service 2014