mercredi 28 mars 2012

DERNIERE MINUTE ! Le Gouvernement dépose de nouveaux amendements à 36 heures du CSFPE !!!

Le jeudi 15 mars 2012 par Le Bureau National
PROJETS DE DECRETS ASSISTANTES SOCIALES ET CONSEILLERES TECHNIQUES : LE GOUVERNEMENT PREPARE UN PASSAGE EN FORCE !

DERNIÈRE MINUTE : A 36 heures d’une nouvelle convocation de la commission statutaire au CSFPE, le gouvernement dépose une série d’amendements sur les projets de décrets sur les statuts particuliers des Assistantes Sociales et Conseillères Techniques. UNE NOUVELLE PROVOCATION !
Ces nouveaux amendements n’offrent que peu de perspectives puisqu’ils maintiennent les Assistantes sociales en catégorie B, et les conseillères techniques dans une fausse catégorie A. Les indices restent inchangés, une toute petite et seule évolution, prenant en compte la perte de notre pouvoir d’achat :
- une durée de carrière qui passe de 30 à 28 ans, avec le gain d’un an au 8ème et au 11ème échelon pour les AS, et celle des ASP qui passe de 29 à 28 ans, avec le gain d’un an au 1er échelon. Aucun changement pour les CT.
Alors que le gouvernement n’a toujours pas voulu ouvrir des réels espaces de discussions pour la catégorie A type, cette manœuvre démontre toujours le mépris envers les personnels sociaux, dont la qualification, et les responsabilités semblent toujours niés !
Le SNUAS FP FSU exige le retrait de ces textes, et l’ouverture de négociations pour l’accès à la catégorie A type.

mercredi 21 mars 2012

PROJETS DE DECRETS ASSISTANTES SOCIALES ET CONSEILLERES TECHNIQUES : LE GOUVERNEMENT PREPARE UN PASSAGE EN FORCE !

Le jeudi 15 mars 2012 par Le Bureau National
A trois semaines du premier tour des élections présidentielles, le gouvernement a inscrit à l’ordre du jour du prochain Conseil Supérieur de la Fonction Publique du 3 avril 2012, des projets de décrets sur les statuts particuliers des Assistantes de Service Social et Conseillères Techniques de Service Social des administrations de l’Etat, et l’échelonnement indiciaire de ces mêmes personnels.
Après des journées de mobilisations, qui ont réuni des milliers de personnels sociaux et éducatifs, dans le cadre d’une intersyndicale, rassemblant, les neuf organisations syndicales, malgré des demandes d’audiences, restées sans réponse, malgré des discours du Ministre de la Fonction Publique affichant une volonté de dialogue et de concertation, les projets de décrets restent identiques à ceux retirés le 16 mars 2011 au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale.
Aucune avancée !
Ces projets de décrets de transposition dans le cadre du Nouvel Espace Statutaire demeurent inacceptables, puisqu’ils maintiennent les Assistantes Sociales dans la catégorie B et entraînent, de facto, pour cette filière, en comparaison avec la grille actuelle CII, une perte de rémunération de plusieurs milliers d’euros sur l’ensemble de la carrière.
Pour rappel, en 1982, le traitement d’un Assistant Social, en début de carrière, correspondait à 2,5 fois le SMIC, alors qu’aujourd’hui son traitement débute à 1,1 fois le SMIC. Cette profession, comme les autres professions du Travail Social, ne peut continuer à être ainsi dévalorisée. Il est temps enfin de reconnaître les qualifications de ces professionnels.
Dans la même logique que la reconnaissance, certes à minima de 180 ECTS, pour les diplômes d’état du travail social, nous exigeons que cela soit suivi par l’inscription au Niveau II français au Répertoire National de Certification Professionnelle. Comment la France peut-elle rester dans une incohérence la plus complète en reconnaissant la qualification au niveau 6 européen, tout en la maintenant au niveau III français ? Le Ministère de la Cohésion Sociale et de la Santé doit finaliser le travail engagé avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur pour la collation du grade universitaire afférent au réel niveau de formation : MASTER 1 (Mandat adopté lors du Congrès de Lille en juin 2006, confirmé lors du Congrès de Rennes en 2009).
Sur le plan statutaire, comme le préconisait un rapport du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, adopté le 19 Octobre 2005, tout comme le prévoyait les accords provisoires dits « Durafour » de 1991, instituant provisoirement le Classement Indiciaire Intermédiaire, nous exigeons le reclassement des personnels sociaux et éducatifs en catégorie « A type ».
A l’initiative du SNUAS FP, et de la FSU, l’ensemble des Organisations Syndicales siégeant au Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat : CGT Fonction Publique, CFDT Fonctions Publiques, CFTC, FO, FSU, SOLIDAIRES Fonction Publique, exigent le RETRAIT DES PROJETS DE DECRETS, ET L’OUVERTURE D’UN VERITABLE CADRE DE DISCUSSION SUR LA REVENDICATION D’INTEGRATION DES PERSONNELS SOCIAUX ET EDUCATIFS EN CATEGORIE "A type".
Le SNUAS FP FSU examine avec toute la détermination et la vigilance nécessaire, les suites à donner si le Gouvernement et le Ministère de la Fonction Publique, n’entendait pas les revendications des personnels.

samedi 10 mars 2012

8 mars : Journée internationale des femmes : un enjeu de justice sociale et de démocratie


Le jeudi 8 mars 2012
Dans un contexte de crise économique et sociale et de tensions dans de nombreux pays, la journée internationale des femmes reste d’une brûlante actualité. Les droits des femmes sont menacés et le développement de leur précarité ne fait qu’augmenter les violences dont elles sont victimes.
En France aussi il reste un long chemin à parcourir pour passer des droits inscrits dans la loi à leur application notamment dans le monde du travail : salaires inégaux, temps partiel imposés, précarité, inégalités dans l’accès aux responsabilités…
Il y a 60% de femmes dans la Fonction Publique et si le statut y protège mieux des inégalités de traitement entre les hommes et les femmes, elles restent bien réelles ( jusqu’à 20%). De plus, les blocages sont encore nombreux pour arriver à une linéarité pour tous dans le déroulement des carrières.
Alors que sera prochainement présenté par le Ministre de la Fonction publique, le protocole relatif « à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique », la FSU considère qu’il est temps d’aller plus loin que de simples déclarations de principe. Il faut une obligation de résultats et des contraintes pour aboutir enfin à une réelle égalité professionnelle.
Elle considère qu’avoir des enfants et s’en occuper, ce qui ne devrait pas reposer essentiellement sur les mères, ne doit pas pénaliser les salariées. La politique d’action sociale doit être effective dans tous les ministères par exemple en développant l’accès aux modes de garde des enfants. Les services publics de proximité doivent aussi jouer tout leur rôle.
Face à des propos menaçants quant aux droits des femmes, la FSU réaffirme qu’il appartient aux femmes de décider de leur vie. Ainsi, elle n’accepte pas la remise en cause du droit à l’avortement.
Et au-delà des mesures urgentes à mettre en œuvre notamment dans le monde du travail et contre les discriminations, la journée du 8 mars doit aussi rappeler à chacun qu’il faut changer la représentation des métiers pour faire une place aux femmes dans chacun d’eux et donner toute leur place aux femmes dans notre société.
L’égalité entre les femmes et les hommes est un enjeu de justice sociale et de démocratie.
A l’occasion de cette nouvelle journée du 8 mars, la FSU réaffirme son soutien et sa solidarité avec toutes les femmes qui luttent dans le monde entier pour leur émancipation, le respect de leur liberté et l’égalité des droits.
Elle appelle à participer aux actions et manifestations organisées partout en France aujourd’hui.
COMMUNIQUE DE PRESSE FSU