jeudi 10 décembre 2015

Action pour les postes à l'Education nationale

Les événements tragiques que la France a traversés  montrent combien face à la montée des extrémismes  et au recul de la démocratie, nous devons nous mobiliser pour faire progresser le vivre ensemble. 
Pour autant, les réponses apportées par notre gouvernement sont uniquement sécuritaires.
Nous, assistantes sociales, connaissons la nécessité de la prévention. En revendiquant plus de droits, plus de moyens, en accompagnant les plus fragiles, nous participons à la lutte contre toutes les dérives de repli sur soi.
Manuel Valls, dans son discours prononcé le 2 septembre à l'occasion de la remise du rapport Bourguignon, affirmait l'importance des travailleurs sociaux, y compris dans la prévention et le repérage de la radicalisation (sic !).
Défendre le service public reste un levier d'égalité. 
Or, à la lecture du projet de loi de finances pour 2016, nous nous rendons compte que les engagements pris ne sont pas respectés. A la veille de notre grève nationale du 2 avril, le directeur de cabinet du MEN dans sa lettre de mars 2015 annonçait la création de 150 postes d'assistantes sociales pour la rentrée 2016 et 150 pour 2017. 
En lieu et place le projet de loi de finances annonce :
« L’année 2016 est consacrée à la poursuite des mesures engagées en 2015, ce qui se traduit par la création de 100 ETP (...) de personnels médico-sociaux, médecins, infirmières et assistantes sociales à compter de la rentrée 2016. »
La répartition concrète par métier n'est pas présentée. 
Nous comprenons par là que le Ministère exerce des représailles et nous pénalise pour ne pas avoir cédé dans nos revendications de ne pas intervenir dans le Premier degré sans créations massives de postes.
Cette décision s'apparente à une sanction attribuée à l'élève perturbateur !!!
C'est pourquoi le SNUASFP FSU vous invite à adresser une carte postale électronique au MENESR. Vous pourrez suivre la procédure détaillée dans le paragraphe suivant.

La carte postale :

Le SNUAS-FP FSU vous propose une action « carte postale électronique » afin de protester contre le non-respect des engagements pris en mars 2015, de créations de 150 postes d'AS à la rentrée 2016.
Le SNUAS-FP vous propose d'écrire au ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Voici le lien vers une page « contact » du MENESR :
Envoyez ce texte : 
«  Assistant(e) social(e) en faveur des élèves à (département), au (collège/lycée) de (ville), je réaffirme la nécessité de créations de postes d'assistant(e)s de service social scolaire et demande à mon ministère de tenir ses engagements de mars 2015 : la création de 150 postes d'assistant(e)s de service social en faveur des élèves pour la rentrée 2016. »

mercredi 4 novembre 2015

Le lundi 2 novembre 2015 par Le Bureau National
EGATS : Mobilisation contre la casse du travail social
Le gouvernement a présenté en Conseil des ministres, le 21 octobre dernier, son « plan d’action en faveur du travail social et du développement social ». Il organise en réalité un processus de casse des métiers et des pratiques professionnelles sur les 5 ans qui viennent...
PDF - 85.2 ko
Communiqué EGATS

mercredi 14 octobre 2015

Publications
Le mercredi 14 octobre 2015 par Le Bureau National
Revue 91 - 3e trimestre 2015
Cliquez sur l’icône pour visualiser le magazine du SNUAS FP QUESTIONS SOCIAL (n° 91)
- CP Commun
- Etats généraux alternatifs du travail social
- DOSSIER : Infos pratiques...pour mieux connaître/défendre nos droits
- MINDEF : Contre le SIAS, le SNUASFP dépose plainte...
- RIFSEEP : suites... et Fin ?
PDF - 5.5 Mo
QS 91

dimanche 11 octobre 2015

Le jeudi 8 octobre 2015 par Le Bureau National
Notre combat n’aura pas été inutile…..CNIL-La réponse
Notre mobilisation et notre détermination "portent enfin leurs fruits"…
En effet, nous venons de recevoir la réponse de la CNIL faisant suite à notre plainte déposée le 11 mai dernier.
En premier lieu, la CNIL indique que le SIAS a fait l’objet d’une déclaration dite "normale" auprès de ses services le 4 février 2014 dont la finalité était "suivi et gestion de l’accompagnement social, des demandes d’aides et de prestations d’action sociale délivrées au profit des ressortissants du MINDEF", elle précise que si les appréciations sur les difficultés sociales ne sont pas des données sensibles au sens de l’article 8 de la loi du 6 janvier 1978 modifiée, il n’en reste pas moins que la loi encadre le traitement de ces données d’une protection particulière, conditionnant sa mise en œuvre à l’obtention d’une autorisation de la CNIL.
Elle ajoute que la Commission considère qu’un traitement comporte des appréciations sur des difficultés sociales "lorsque les informations enregistrées dans un traitement automatisé résultent d’une évaluation sociale à partir d’un faisceau d’informations "…
Même si le ministère a tenté sans cesse de minimiser l’importance des informations sociales déclinées en rubriques dans le SIAS, la CNIL est formelle : ces informations personnelles nécessitent l’obtention d’une autorisation.
En deuxième lieu, la CNIL indique clairement que la pratique qui consiste à communiquer les identifiants et mot de passe des assistants de service social aux secrétaires chargées de renseigner les informations ayant trait aux aspects financiers des demandes de prestations, car leurs habilitations ne leur permettraient pas d’effectuer ces démarches via leur propre compte, est une pratique contraire aux dispositions de l’article 34 de la loi "informatique et liberté".
En troisième lieu, la CNIL s’interroge sur les raisons motivant les rapprochements de données personnelles avec les fichiers RH du Mindef (Alliance, Rhapsodie, Arhmonie, Concerto, Orchestra Air, Aghora pour la gendarmerie).
Elle s’interroge aussi sur l’objectif poursuivi, sur les catégories de données accessibles, sur les modalités de mise en oeuvre de ces rapprochements ainsi que sur la compatibilité de ces mises en relations avec le respect du secret professionnel auquel sont tenus les assistants de service social.
En quatrième lieu, la déclaration effectuée par la SDAS auprès de la CNIL prévoyait l’information des ressortissants via des mentions légales sur les formulaires, sur les dispositifs d’affichage et la publication de l’arrêté portant création du SIAS.
Or, les formulaires ne comportent aucune des informations requises par l’article 32 de la loi qui prévoit que les personnes dont les données personnelles sont collectées et traitées doivent être informées de l’identité du responsable de traitement, de la finalité poursuivie par le traitement, du caractère obligatoire ou facultatif des réponses, des conséquences éventuelles, à leur égard, d’un défaut de réponse, des destinataires des données ainsi que des droits qu’elles détiennent de la loi.
Enfin, en dernier lieu, la CNIL relève qu’il n’est fait aucune mention du droit dont disposent les ressortissants de s’opposer au traitement de leurs données personnelles, pour des motifs légitimes, tel qu’il est prévu par l’article 38 de la loi.
Notre ministère va donc devoir revoir sa copie…
Comme à l’accoutumée, nous jouons l’entière transparence avec vous et nous vous joignons le courrier de la CNIL car nous savons que vous subissez de fortes pressions. Nous vous en souhaitons une bonne lecture.
Nous vous informons également que nous avons saisi un avocat spécialisé pour poursuivre le combat.
L’équipe SNUASFP du MINDEF
PDF - 104 ko
Lettre ressaisine CNIL
PDF - 229.6 ko
Réponse à la plainte­ CNIL

mercredi 30 septembre 2015

Le lundi 28 septembre 2015 par Le Bureau National
RIFSEEP pour les AS et CT : des montants scandaleux
Cher(e)s collègues,
Les propositions concernant le montant du RIFSEEP pour les AS et CT lors des négociations au niveau de la DGAFP sont scandaleuses et inacceptables pour l’ensemble de la profession alors qu’au niveau européen, notre diplôme est reconnu au niveau "master 1".
C’est un nouveau "camouflet" que reçoit la profession.
Les propositions faites sont un déni de nos qualifications, de nos compétences et de notre engagement nécessité par l’exercice de notre métier puisque cette fois-ci,le gouvernement va jusqu’à nous attribuer des primes équivalentes à celles des catégories C !!!! Jusqu’à quand allons-nous tout accepter ?
Nous avons le devoir de résister à toutes ces attaques et particulièrement à celle-ci, sans précédent, afin que notre métier redevienne attractif pour les jeunes et futur(e)s professionnel(le)s. Nous pensons que nous avons un rôle essentiel à jouer pour la défense des usagers dont les droits sont souvent malmenés ainsi que leur liberté individuelle.
En conséquence, nous vous demandons de diffuser "urbi et orbi" ( autrement dit massivement) à toutes les collègues quelque soit leurs employeurs afin d’initier un mouvement de grande ampleur qui ne pourra se construire et aboutir qu’avec l’implication de toutes et tous. Nous vous saurions gré également de nous faire remonter tous les contacts que vous aurez pris ou que vous connaitriez : nom, mail et téléphone afin que nous organisions une mobilisation .
Concernant la lettre-pétition destinée à la CNIL
Sachez :
- que vous avez été très très nombreuses à nous la renvoyer pour demander notre présence au groupe de réflexion "pack social" mis en place à la CNIL.Nous insistons pour que vous la diffusiez aux autres collègues assistant(e)s sociales(aux) quelque soient leurs employeurs publics ou privés.
- que nous venons de relancer la CNIL qui, à ce jour n’a toujours pas répondu à la plainte déposée par notre organisation professionnelle et que nous sommes en train de prendre contact avec des avocats spécialisés.
- que les collègues du Conseil Général et de la ville de Paris ont également porté plainte auprès de la CNIL pour la mise en service d’un logiciel ISIS très largement accessible à de nombreux services et associations parisiens, ils sont également en attente d’une réponse de la CNIL
En vous remerciant pour votre implication.
L’équipe du SNUASFP du MINDEF
PDF - 124 ko
Tract RIFSEEP

mercredi 16 septembre 2015

Le SNUAS/FP-FSU de l'Académie d'Amiens représente les personnels :


- en CAPA, Commissions Administratives Paritaires Académiques traitant des carrières individuelles,

 

- au CDEN, conseil départemental de l’Éducation Nationale ( premier et second degré )

 

- au CHSCT,comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail

 

- au CTA, comité technique académique


- éventuellement au CTSD, comité technique départemental

 

  
Les représentantes du SNUAS/FP-FSU Picardie  que vous avez élues se

   sont mobilisées lors des audiences  syndicales avec madame la Rectrice 

   et les DSDEN pour :

- la reconnaissance de notre métier, 

- l'application de l'ARTT (récupération des jours fériés, pause méridienne),

- contre l'intervention en primaire sans moyens supplémentaires

- contre le redéploiement

- pour revendiquer et obtenir les conditions de travail nécessaires à nos 3 services (temps de secrétariat, moyens matériels etc...).

- pour une meilleure rémunération des contractuels


Quelle que soit la conjoncture politique, économique et sociale, nous sommes convaincus que les personnels ont intérêt à s’unir et à s’organiser, de manière permanente, pour défendre leurs intérêts professionnels, lutter contre les inégalités, les intérêts des publics touchés, et imposer la satisfaction de leurs revendications.

N'oubliez jamais que c’est de vous, de votre implication que dépendra

la satisfaction de vos revendications. 

Unis et organisés, nous représentons une force considérable.

Alors, n’hésitez plus, faites entendre votre voix, syndiquez-vous.

Rejoignez le SNUAS/FP-FSU de l'Académie d'Amiens.


Les seules ressources du SNUAS/FP-FSU sont les cotisations de ses adhérents.


Vous pouvez contribuer à renforcer cet outil collectif en vous syndiquant dès maintenant.


Je clique et je me syndique !
PDF - 193 ko
Le Bulletin d’adhésion
Les cotisations syndicales ouvrent droit à une réduction d’impôt de 66% de leur montant. Ce dispositif existe depuis de nombreuses années mais la limite de ce dispositif résidait dans le fait qu'une partie des agents, non imposables, étaient exclus de ce dispositif.
En application de la loi de finances rectificative n° 2012-1510 du 29 décembre 2012 - article 23, ce ne sera plus le cas dès la déclaration de revenus 2012 :

les cotisations syndicales ouvrent désormais droit à un crédit d'impôt égal à 66% du montant de la cotisation versée. Les collègues non imposables se verront donc attribuer un chèque du Trésor public correspondant aux 66 % de leur cotisation.

Il est aussi possible de régler votre adhésion mensuellement par prélèvement automatique (un RIB est à joindre au bulletin d’adhésion).


Le bureau du SNUAS/FP-FSU Picardie.

mercredi 3 juin 2015

Quelques infos d'actualités concernant l’académie d'Amiens

Ce vendredi se tiendra la CAPA: détachements, mutations, avancement .

- Circulaire de missions :
"sœur Anne ne vois tu rien venir???" parce que nous on a beau scruter le ciel : rien  de nouveau à l'horizon !!!! ....
Du coup le SNUAS, lors de la rencontre avec madame le Recteur a demandé à ce que les secteurs restent en l'état pour la rentrée 2015 et s'est formellement opposé à tout redéploiement en primaire . A suivre !!

Actualité "régionale": le bataille est engagée

REAGISSONS ! SOUTENONS L’ACADEMIE D’AMIENS !
RDV DEVANT LE RECTORAT D'AMIENS : JEUDI 4 JUIN 2015 A 12 HEURES
Mais encore signons la pétition intersyndicale :"50 ANS C’EST TROP JEUNE POUR MOURIR, PAS TOUCHE A L'ACADEMIE D'AMIENS !"
Pour un service public d'éducation à la juste dimension, au plus près des usagers !
Nous avons décidé d’une pétition intitulée « Pour un service public d'éducation à la juste dimension » au plus près des usagers !
Et s’adressant au Premier ministre et à madame la ministre de l'éducation nationale, nous soutenons « Ne liquidez pas l'académie d'AMIENS ! »
Signez et faites signer cette pétition : http://www.pourlacademiedamiens.net/

POURQUOI défendre l'existence de l'académie d'AMIENS ?

L'académie d'Amiens correspond au territoire géographique de la Picardie, regroupant les trois départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Somme. C'est la circonscription administrative dans laquelle est organisée et pilotée le service public de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Le rectorat est la structure institutionnelle qui administre l’académie : c’est la représentation du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les services académiques, regroupant le rectorat d'AMIENS et les directions départementales d’AMIENS, de BEAUVAIS et de LAON emploient plus de 650 personnels.
L’ACADEMIE D’AMIENS, C’EST QUOI ?
2 110 écoles primaires
217 collèges
132 lycées généraux, technologiques et professionnels
2 universités, 4 écoles d'ingénieurs, 4 écoles de commerce, 1 école supérieure d'art...
Plus de 427 000 élèves, apprentis et étudiants
Plus de 34 000 personnels
DES MISSIONS ESSENTIELLES, AU SERVICE DU PUBLIC !
La gestion de l’offre de formation et des enseignements pour les jeunes
L’orientation et l’affectation des élèves dans les écoles et établissements scolaires
L’organisation des examens et des concours
La formation et la gestion des personnels
La lutte contre le décrochage scolaire
L’aide sociale en faveur des élèves et des personnels
Et bien d’autres encore…

POURQUOI MAINTENIR L’ACADEMIE D'AMIENS ?

Pour préserver un service public de qualité et de proximité
Offrir des formations adaptées aux besoins en qualification de la population
Préserver les emplois administratifs dans une région déjà touchée par le chômage et les destructions d'emplois industriels (Goodyear à Amiens et Continental à Clairoix par exemple…Déjà 2 850 emplois délocalisés !)

mercredi 6 mai 2015

Le lundi 4 mai 2015 par Le Bureau National
REVUE n°89 - 1er Trimestre 2015
Cliquez sur l’icône pour visualiser le magazine du SNUAS FP QUESTIONS SOCIAL (n° 89)
- Groupe GT12 : CP Intersyndical- Les travailleurs sociaux en colère
- Vie des académies : Redéploiement dans le primaire
- Négociations Fonction Publique : PPCR
- DOSSIER QUALITE DE VIE AU TRAVAIL
- Loi Macron, loi de régression
- Ministère de la Défense : Le SIAS enfin stoppé dans son élan........
- Réforme des collèges
- Etats Généraux du travail social
- Le mérite, toujours le mérite...
PDF - 5.5 Mo

dimanche 5 avril 2015

Le jeudi 26 mars 2015 par Le Bureau National
9 AVRIL 2015 : GREVE INTERPROFESSIONNELLE
Suite à l’appel à une journée de grève interprofessionnelle et de manifestations, pour lutter contre l’austérité et ses impacts destructeurs, les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FO, Solidaires, FA-FP et FSU appellent l’ensemble des agents, actifs et retraités, à se mobiliser pour l’emploi, les conditions de travail et les salaires et à être en grève le 9 avril.
PDF - 134.3 ko
TRACT 9 AVRIL

mardi 31 mars 2015



snuas.fp.fsu Picardie

Les assistants sociaux des 3 services l’Education Nationale de l’Académie d’Amiens :
à Service social en faveur des élèves,
                                                         à Service social des étudiants,
                                                         à Service social des personnels
seront en grève le 2 Avril 2015

conformément à l’appel intersyndical (Snasen Unsa, CGT Educ Action, Fnec-FP FO,SUD Education, Snuas-fp/FSU)
pour dénoncer :
                                                         à leurs conditions de travail et
                                                         à les manques de moyens attribués
pour rendre aux jeunes scolarisés, aux étudiants, aux familles, ainsi qu’aux personnels un service public de qualité !

à Les moyens attribués au service social en faveur des élèves à la rentrée prochaine ne suffiront pas.
En prenant en compte les créations de postes : +4 (2 en 2014/15, 2 en 2015/2016), il manquera des postes pour répondre à la circulaire de missions qui est en projet : 1 AS par REP+. Celle-ci, revêt de nouvelles "commandes " concernant le service social en faveur des élèves qui mettront à mal les interventions des assistants sociaux et le service rendu aux élèves : si l’obligation d’intervenir sur les REP + en collège et en primaire se met en place (circonscription+collège = 2000 élèves), un redéploiement sera imposé car les 2 nouvelles créations restent insuffisantes pour couvrir les besoins compte tenu des effectifs (85,5 ETP dans l’Académie dont 3 affectés à la MDPH) et du nombre important d’établissements nécessitant la présence du service social en faveur des élèves.
Dans ces conditions :
-          le manque de moyens humains imposerait de découvrir certains établissements.
-          Et s’il fallait, avec les mêmes moyens, imposer aux assistants sociaux de couvrir davantage d’établissements il s’agirait d’un saupoudrage que nous ne pourrions accepter.

Dans un contexte économique et social particulièrement dégradé les interventions des assistants sociaux ne cessent d’augmenter et nécessitent un accompagnement soutenu des jeunes et de leurs familles.
Quels que soient les choix qui seront faits, en l’état, ils ne sauraient nous satisfaire.
Le SNUAS-FP/FSU n'est pas opposé à une intervention en primaire mais elle ne pourra se faire qu'avec les moyens nécessaires et la création d'un vrai service social primaire (1 AS par circonscription primaire), sans redéploiement.

à Concernant le service social des étudiants dans l’académie d’Amiens la situation est aussi dramatique : Les 5 professionnels actuels interviennent sur tous les niveaux du supérieur, du BTS à l’université et sur tous les sites avec des  antennes implantées dans les 3 départements. Le nombre d’étudiants pris en charge par 5AS est de 11200, dans une région à forte précarité économique où est constatée aussi la paupérisation des étudiants !
La lutte contre les inégalités à l'école et dans le supérieur exige des moyens conséquents pour les services sociaux.

à D’autre part, nous réclamons que le service social des personnels, qui contribue également à la politique de lutte contre les exclusions et la précarité des personnels, ne soit pas exclu des débats en termes de missions et de moyens.

mercredi 11 février 2015

Le jeudi 5 février 2015 par Le Bureau National

Déclaration liminaire CAPN CTSSAE du 29 janvier 2015

Suite aux dernières élections professionnelles, le SNUASFP-FSU entend continuer à porter les revendications et mandats des collègues ASSAE et CTSSAE avec toujours la même exigence, le refus de cautionner les projets de réforme contraires à l’intérêt de la profession et des usagers.
Et en préambule à cette CAPN compétente à l’égard du corps des CTSSAE, les représentantes du personnel du SNUASFP-FSU tiennent à réaffirmer leur émotion et leur indignation après les attentats terroristes perpétrés il y a 3 semaines et face à tous les actes de violences et d’intolérance. Il est de notre responsabilité de nous opposer à toute forme d’obscurantisme, de discours haineux, de tentative de division et de stigmatisation. En qualité de CTSSAE, nous avons été sollicitées en tant que personnes ressources par nos collègues, voir d’autres personnes au sein des établissements, personnels parfois démunis pour faire face à ce type de situation qu’on peut qualifier de crise voir d’urgence.
Le travail social à l’Éducation Nationale doit enfin être reconnu et tout particulièrement dans le contexte actuel économique et social fortement dégradé, où 1 enfant sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, les politiques sociales ne répondant absolument pas aux besoins réels des jeunes et familles en difficulté. La requalification et la revalorisation statutaire de notre corps mais aussi celui des ASSAE qui mettent en œuvre les politiques sociales au sein des 3 fonctions publiques ne peuvent plus attendre et restent la priorité du SNUASFP-FSU.
Récemment, le Président de la République annonçait l’acte 2 de la refondation en précisant que « l’éducation doit pouvoir accompagner individuellement les élèves les plus fragiles et établir de meilleurs liens avec les travailleurs sociaux, d’abord dans les établissements ». Qu’est-ce que le ministère va pouvoir mettre en place pour répondre à cette forte préconisation du Président de la République ? La création de 50 postes d’ASSAE ne suffira pas à améliorer le taux d’encadrement dans le secondaire. Les moyens attribués sont en complète inadéquation avec la nouvelle mission confiée au service social en faveur des élèves d’intervenir dans le primaire des 350 REP+.
Dans ce contexte dégradé, les CTSSAE se retrouvent à devoir répondre à des injonctions contradictoires. La responsabilité hiérarchique, les notions d’encadrement et contrôle du travail des ASSAE, les redéploiements arbitraires, ont pris le pas sur les missions de coordination des actions, de soutien technique et d’accompagnement des professionnelles et de l’ orchestration d’actions innovantes en matière de politiques sociales et éducatives. Les DASEN confient aux CTSSAE des dossiers : protection de l’enfance, absentéisme, harcèlement, travail avec les collectivités, lien avec le primaire etc... Dossiers nécessitant leurs compétences et capacités d’expertise mais sans les moyens pour s’y consacrer.
Le SNUASFP-FSU dénonce le manque de progression des carrières des CTSSAE, c’est la raison pour laquelle le SNUASFP-FSU demande l’accès à l’emploi fonctionnel de Conseillère en Action Sociale pour toutes les CTSSAE, ainsi que l’accès à une formation certifiante et diplômante à l’entrée dans le corps des CTSSAE et à une formation continue qualifiante.
La mise en place du nouveau régime indemnitaire IFEEP , soit l’Indemnité de Fonction, d’Expertise et de l’Engagement Professionnel, remis en cause par notre organisation syndicale générera division et rivalité auprès des personnels sociaux que nous aurons à gérer dans le cadre de sa mise en place. Il est indispensable que des indicateurs clairs et objectifs soient élaborés afin de permettre d’organiser équitablement l’octroi de ces indemnités. Le ministère a-t-il prévu un groupe de travail sur cette épineuse question ?
L’ordre du jour de la prochaine CAPN risque d’être très chargé au vu des premières interpellations de nos collègues en particulier lié aux questions de mobilité au sein du CIGEM et des autres fonctions publiques.
En conclusion : le SNUASFP-FSU revendique la mise en place d’une véritable politique sociale en faveur des élèves, des étudiants et des personnels.
Cela exige des conditions de travail satisfaisantes, de la formation ainsi que des créations de postes adaptés aux besoins. C’est pour cela que le SNUASFP-FSU s’associe pleinement à la journée d’action le mardi 3 Février. Il faut donner aux équipes, enseignants et à tous les personnels les moyens d’apporter des améliorations aux conditions de scolarisation des élèves et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions

jeudi 22 janvier 2015









Le SNUAS-FP/FSU avec La FSU appelle à la grève dans l’éducation le 3 février
mardi 06 janvier 2015

Conditions de travail, emploi, salaires et formation seront les principales revendications exprimées à l'occasion de cette journée d'action.
La politique éducative du gouvernement, qui reste affichée comme une priorité doit répondre aux besoins et attentes des personnels.
L’ensemble des personnels est confronté au gel du point d’indice et à l’absence de perspectives concernant la revalorisation de leurs missions et de leurs salaires.
Malgré des créations de postes, les conditions d’exercice restent difficiles. La formation initiale et continue doit être améliorée de manière urgente.
Il faut donner aux enseignants et à tous les personnels les moyens d’apporter des améliorations aux conditions de scolarisation des élèves et leur permettre de travailler dans de bonnes conditions.
C’est pour mettre en avant ces revendications et ses propositions que la FSU appelle les personnels à se mettre en grève le mardi 3 février 2015.
Pour le SNUAS- FP/FSU, cette journée sera l’occasion d’exiger la fin du gel de la valeur du point d’indice, mais également l’amélioration de nos déroulements de carrière et de nos conditions de travail :
-          Nous nous opposons à tout redéploiement en primaire.
-          Nous exigeons des créations de postes en nombres suffisants pour garantir toutes les conditions d’interventions nécessaires  à l’ensemble de nos missions !