mercredi 23 novembre 2011

Mobilisations du 13 décembre 2011

Communiqué des organisations syndicales
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent
fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le
gouvernement.
L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle
risque d’entraîner la récession.
Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni
entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui
creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales
Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de
forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la
diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés
malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en
instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique
et en tentant d’opposer les uns aux autres.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir
ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel
commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus
et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce
cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles,
notamment avec des rassemblements.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront
rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble,
de nouvelles initiatives en janvier.
Montreuil, le 18 novembre 2011

mercredi 16 novembre 2011

IL NE NOUS DIT PAS TOUT !!


Selon monsieur Sarkozy un grand nombre de salariés abuserait de la sécurité Sociale. Selon son message 13% des arrêts de courte durée et 11% des arrêts de longue maladie seraient injustifiés. Il oublie de préciser que ces chiffres ne portent que sur la partie des arrêts effectivement contrôlés par les médecins de la sécu (arrêts répétés, longs susceptibles de masquer de soi-disant abus).
Celui qui ne cesse de se référer à l’Europe oublie de compléter son propos : Le taux d’absence globale  pour raison de santé ou non oscillait en France entre 10 et 11% contre 20% et 28% au Danemark, 15% au Royaume-Uni ou 16 et 18 % aux Pays-Bas. ( étude CNRS)
Alors que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour une frange de la population, la mise en place d’un nouveau jour de carence non indemnisé dans le privé et le public va, de fait, accroître le phénomène du renoncement aux soins.
Ainsi les salariés voleraient la sécu ?? Quid des  employeurs qui ont recours au travail au noir, premier poste de fraude fiscale ? Le manque à gagner pour la Sécu  représenterait entre 9 et 15 milliards d’euros. Notons que pour  cette année, le déficit de la sécu se chiffre à 18,6 milliards d’euros. CHERCHEZ L’ERREUR !
Mais encore : savez-vous que l’exonération de cotisations sociales patronales représente près de 30 milliards d’euros de manque à gagner pour la sécurité sociale …donc bien plus que son déficit ! Et qui comble ce gouffre ??  Nos finances publiques !!
Mais, dites-nous donc, QUI sont les fraudeurs ?

mercredi 9 novembre 2011

Quand la jeunesse s'exprime !


Jeunes et précarité : urgence sociale! (17-18 octobre 2011)
Conseil de Paris .Séance des 17 et 18 octobre 2011.Communication du Conseil Parisien de la Jeunesse.
 Monsieur le Maire, Mes chers collègues,
«  …Malheureusement, je ne peux que partager le constat effrayant dressé par le Conseil Parisien de la Jeunesse. Et je ne peux pas m'en satisfaire. Plus que d'autres catégories de la population, nous venons de l'entendre, les jeunes sont touchés de plein fouet par la crise. Par le chômage et par la précarité. Par les difficultés d'accès au logement. Par les difficultés d'accès à la santé… Ces situations que vivent de plus en plus des jeunes ne sont pourtant pas le fruit d’un malheureux hasard, ce n’est pas qu’un « mal du temps ». Nous l’évoquions lors de notre dernière séance, le gouvernement en porte la responsabilité. En supprimant les subventions du Secours Populaire, celle de l’aide alimentaire, celle du SAMU social, en bloquant, avec sa politique destinée aux plus riches, l’accès au travail et au logement, en détruisant consciencieusement l’hôpital public, en broyant l’école et en vendant l’université, il organise une véritable crise humanitaire, voire, comme vient de le dénoncer Médecin du Monde, un « crash sanitaire » pour les jeunes les plus démunis…
Il est temps de redonner des perspectives d’avenir aux jeunes en réaffirmant le CDI comme norme de contrat de travail, en favorisant leur insertion professionnelle, et surtout en luttant contre les contrats précaires qui sont, pour beaucoup d’entre eux, devenus un sas presque naturel, de plusieurs années, avant le monde du travail.
Pour conclure, je voudrais rappeler la formule de Pierre Bourdieu : « La jeunesse n’est qu’un mot ». C’est vrai : celle de Neuilly n’a pas grand-chose à craindre. Mais, dans sa grande majorité, elle souffre. En sacrifiant ainsi les conditions de vie des plus jeunes, on sacrifie, faut-il le souligner, l'avenir de notre pays.
Extraits de l’Intervention d’Emmanuelle Becker.