mercredi 7 décembre 2011

Déclaration liminaire : CAPA des assistants sociaux du 6 décembre 2011 .Académie d'AMIENS.

Dans son avis du 20 septembre 2011 sur les inégalités scolaires, le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) souligne l’urgence d’une ambition politique en matière d’éducation en mettant en évidence un système éducatif défaillant et inégalitaire où le poids du milieu social reste plus déterminant qu’ailleurs sur la réussite des élèves. Pourtant le budget 2012 de l'Éducation, qui prévoit notamment 14.000 suppressions de postes, a été adopté jeudi à l’Assemblée avec un coup de rabot supplémentaire de 20 millions d’euros, pour contribuer au milliard d’économies supplémentaire annoncé en août par François Fillon. Ainsi les crédits destinés aux bourses des collèges et des lycées seront réduits de 11 millions et les crédits pour les fonds sociaux de 2 millions. Par ces décisions, le pouvoir coupe scrupuleusement dans les budgets sociaux, ce qui ne fait qu'empirer la situation des familles les plus démunies.
Le gouvernement, mis au pas par l’Europe et les agences de notations, sous couvert de la crise, participe au fait de jeter dans la rue huit millions de pauvres, (source Secours catholique). Trop commode crise qui tend à nous faire oublier que la misère, la pauvreté et la précarité ont pour origine des choix politiques désastreux. La chasse aux pauvres souvent accusés de tous les maux, au travail non rémunéré pour les chômeurs, aux accusations récurrentes de fraude aux ASSEDIC, aux menaces sur le versement des allocations familiales en cas d'absentéisme scolaire ne suffit donc plus.
Il y a quelque temps, La Défenseure des enfants rappelait que l'école doit être le lieu où ces familles peuvent trouver un soutien à leur difficultés. C’était sans compter sur la psychose de la perte du triple A !
Aujourd’hui, les enfants, nos élèves ne sont plus épargnés par ces choix scandaleux qui encore une fois sous couvert de la crise, vont faire qu’ils devront se serrer la ceinture en se passant d’un repas équilibré chaque jour de classe et renoncer à tout projet de sorties culturelles .C’est dans ce contexte de paupérisation que le service social en faveur des élèves de l’éducation nationale doit intervenir !
Que d’injustice quand on sait que l’accroissement des inégalités est en constante augmentation depuis dix ans ! Ainsi, 10 % des ménages les plus riches se partagent 50% du patrimoine alors que 10% des ménages les plus pauvres ne détiennent que 0,1% du patrimoine. Les 0,01 % les plus riches ont gagné 180 000 euros de revenus annuels supplémentaires entre 2004 et 2008. Un gain équivalent à 14 années de SMIC...
Quant au Service Social en faveur des personnels de l'Éducation Nationale,nos collègues reçoivent des personnels épuisés, désabusés, ayant perdu le sens de leur travail. La succession des réformes, des modalités de fonctionnement, la dégradation permanente des conditions de travail, l’absence de reconnaissance, la pression induite par les exigences de rentabilité et la dictature du chiffre sont autant de fractures qui fragilisent les personnels mis à rude épreuve.
Nos collègues, assistants de service social en faveur des étudiants ne sont pas épargnés : le SNUAS-FP/FSU rappelle que depuis de nombreuses années, il n’y a pas eu de créations de postes d’assistants sociaux dans l’Enseignement Supérieur alors qu’ils ont en charge des secteurs de 7 000 à 10 000 étudiants. Le SNUAS-FP/FSU revendique que les personnels aient les moyens pour exercer leurs missions.
Ainsi, sous couvert de restrictions budgétaires, les services sociaux de l’éducation nationale, avec seulement 2 400 agents, sont frappés de plein fouet par les réorganisations de services imposées par le Ministère, en multipliant les lieux d’interventions, en diluant les temps présence des assistants sociaux. Alors que les choix politiques et sociétaux (la crise financière et ses conséquences) précarisent l’ensemble des familles, les conséquences sociales, éducatives, familiales ont des répercussions sur la scolarité des élèves. Les assistants sociaux du SNUAS-FP/FSU rappellent leur participation active à la réussite de tous les jeunes et au Service Public d'Éducation.

Qu’en est –il de nos professions et nos évolutions de carrières ?
Cela fait plus de 20 ans qu’il nous a été promis la requalification et la revalorisation de la filière sociale. Au lieu de cela, nous assistons à l’appauvrissement de la profession : le Nouvel Espace Statutaire veut nous faire croire à une pseudo-revalorisation alors qu’il s’agit à l’inverse, par le jeu de l’allongement de nos carrières, d’une perte de salaire de plusieurs milliers d’euros.
L'ordre du jour de cette CAPA concerne la réduction/majoration d’ancienneté. Nous rappelons combien l’enjeu si dérisoire de 1 ou 2 mois de réduction d’ancienneté revêt cependant pour nos collègues une grande importance dans ce climat de récession. Le SNUAS-FP/FSU rappelle ici son opposition à la méritocratie. Nous contestons ces évaluations subjectives portant sur la manière de servir et la culture de résultats qui est par ailleurs parfaitement inadéquate en matière de travail social.
Nous réclamons une politique ambitieuse pour améliorer la qualité du service public, plutôt que de « distribuer » quelques mois au mérite comme à des enfants à qui on distribuerait des bons points, il faudrait au contraire investir à partir des besoins réels et créer les emplois nécessaires.
Il faudrait également reconnaître le travail des personnels en revalorisant leurs carrières. C’est une question élémentaire de justice sociale et de reconnaissance. Nous ne pouvons approuver la démarche qui consiste à saupoudrer quelques mois de bonifications par ci et par là quand les salariés, mis au pied du mur et sous prétexte du principe de solidarité, se voient amputés d’une journée de carence en cas de maladie, obligés de subir la hausse de la TVA ou encore l’allongement du temps de travail !!!

mercredi 23 novembre 2011

Mobilisations du 13 décembre 2011

Communiqué des organisations syndicales
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent
fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le
gouvernement.
L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle
risque d’entraîner la récession.
Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni
entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui
creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales
Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de
forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la
diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés
malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en
instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique
et en tentant d’opposer les uns aux autres.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir
ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel
commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus
et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce
cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles,
notamment avec des rassemblements.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront
rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble,
de nouvelles initiatives en janvier.
Montreuil, le 18 novembre 2011

mercredi 16 novembre 2011

IL NE NOUS DIT PAS TOUT !!


Selon monsieur Sarkozy un grand nombre de salariés abuserait de la sécurité Sociale. Selon son message 13% des arrêts de courte durée et 11% des arrêts de longue maladie seraient injustifiés. Il oublie de préciser que ces chiffres ne portent que sur la partie des arrêts effectivement contrôlés par les médecins de la sécu (arrêts répétés, longs susceptibles de masquer de soi-disant abus).
Celui qui ne cesse de se référer à l’Europe oublie de compléter son propos : Le taux d’absence globale  pour raison de santé ou non oscillait en France entre 10 et 11% contre 20% et 28% au Danemark, 15% au Royaume-Uni ou 16 et 18 % aux Pays-Bas. ( étude CNRS)
Alors que l’accès aux soins devient de plus en plus difficile pour une frange de la population, la mise en place d’un nouveau jour de carence non indemnisé dans le privé et le public va, de fait, accroître le phénomène du renoncement aux soins.
Ainsi les salariés voleraient la sécu ?? Quid des  employeurs qui ont recours au travail au noir, premier poste de fraude fiscale ? Le manque à gagner pour la Sécu  représenterait entre 9 et 15 milliards d’euros. Notons que pour  cette année, le déficit de la sécu se chiffre à 18,6 milliards d’euros. CHERCHEZ L’ERREUR !
Mais encore : savez-vous que l’exonération de cotisations sociales patronales représente près de 30 milliards d’euros de manque à gagner pour la sécurité sociale …donc bien plus que son déficit ! Et qui comble ce gouffre ??  Nos finances publiques !!
Mais, dites-nous donc, QUI sont les fraudeurs ?

mercredi 9 novembre 2011

Quand la jeunesse s'exprime !


Jeunes et précarité : urgence sociale! (17-18 octobre 2011)
Conseil de Paris .Séance des 17 et 18 octobre 2011.Communication du Conseil Parisien de la Jeunesse.
 Monsieur le Maire, Mes chers collègues,
«  …Malheureusement, je ne peux que partager le constat effrayant dressé par le Conseil Parisien de la Jeunesse. Et je ne peux pas m'en satisfaire. Plus que d'autres catégories de la population, nous venons de l'entendre, les jeunes sont touchés de plein fouet par la crise. Par le chômage et par la précarité. Par les difficultés d'accès au logement. Par les difficultés d'accès à la santé… Ces situations que vivent de plus en plus des jeunes ne sont pourtant pas le fruit d’un malheureux hasard, ce n’est pas qu’un « mal du temps ». Nous l’évoquions lors de notre dernière séance, le gouvernement en porte la responsabilité. En supprimant les subventions du Secours Populaire, celle de l’aide alimentaire, celle du SAMU social, en bloquant, avec sa politique destinée aux plus riches, l’accès au travail et au logement, en détruisant consciencieusement l’hôpital public, en broyant l’école et en vendant l’université, il organise une véritable crise humanitaire, voire, comme vient de le dénoncer Médecin du Monde, un « crash sanitaire » pour les jeunes les plus démunis…
Il est temps de redonner des perspectives d’avenir aux jeunes en réaffirmant le CDI comme norme de contrat de travail, en favorisant leur insertion professionnelle, et surtout en luttant contre les contrats précaires qui sont, pour beaucoup d’entre eux, devenus un sas presque naturel, de plusieurs années, avant le monde du travail.
Pour conclure, je voudrais rappeler la formule de Pierre Bourdieu : « La jeunesse n’est qu’un mot ». C’est vrai : celle de Neuilly n’a pas grand-chose à craindre. Mais, dans sa grande majorité, elle souffre. En sacrifiant ainsi les conditions de vie des plus jeunes, on sacrifie, faut-il le souligner, l'avenir de notre pays.
Extraits de l’Intervention d’Emmanuelle Becker.

lundi 24 octobre 2011

“VEILLE SOCIALE” pour les assistants sociaux des CROUS : NON !

La "veille sociale", un dispositif sans cadre légal, en lieu et place des astreintes et des permanences qui ne sont pas prévues pour le corps des assistants de service social de la Fonction Publique d’Etat. Depuis l’hiver dernier, les CROUS demandent aux assistants sociaux d’instaurer une "veille sociale" sur les temps de congés des étudiants. Sous prétexte de répondre mieux à la précarité étudiante, le télé-travail, à domicile, non rémunéré et sur les temps de congé des collègues, fait son apparition.
Face à une pression importante, Les assistants sociaux en faveur des Etudiants sont fortement incités à collaborer à ce "dispositif", par la promesse de "généreuses primes", de "récupération de temps"...quand il ne leur est pas demandé d’effectuer ces permanences à domicile sur leur 10% !
Cette "veille sociale" ne répond ni aux carences organisées par la révision Générale des Politiques Publiques, ni à la baisse du budget du Fonds National d’Aide d’Urgence, ni à l’insuffisance des montants des bourses sur critères sociaux, ni à l’insuffisance des logements universitaires. Si nous partageons le souhait du ministère de ne pas laisser un seul étudiant sans toit. Nous savons que la seule réponse serait une politique ambitieuse du logement, une politique garantissant l’égalité de tous les étudiants., quelque soit leur cursus, leur lieu d’études, leurs origines sociales ou géographiques.
Ce dispositif de "veille sociale" est un leurre et n’est pas acceptable. Pour rappel, dans la Fonction Publique d’Etat, le recours aux astreintes et aux permanences doit être déterminé par arrêté ministériel. Cette veille sociale ne peut que contribuer à la dégradation des conditions de travail et surtout à la dégradation du sens du travail social. Le travail social, qu’il s’agisse du traitement de l’urgence et/ou d’un accompagnement, doit s’effectuer dans un cadre très précis. L’entretien doit permettre une réelle évaluation de la situation sociale. Pour cela, l’entretien requiert temps, disponibilité, moyens.
La réponse aux situations sociales difficiles ne peut donc pas être un numéro de portable. Comment dans une société où les droits sont reniés un peu plus chaque jour, peut-on penser que les étudiants et professionnels seront dupes devant ces mesures dérisoires ? Le SNUAS FP rappelle que depuis de nombreuses années, il n’y a pas eu de créations de postes d’assistants sociaux dans l’Enseignement Supérieur et que les assistants de service social en faveur des étudiants ont en charge entre 7000 et 10000 étudiants.
Le SNUAS FP revendique que les personnels aient les moyens pour exercer l’ensemble de leurs missions et qu’enfin la question des conditions de vie des étudiants (logement, santé, ...) soit réellement prise en compte par le Gouvernement.

mercredi 19 octobre 2011

Elections Fonction publique : donner de la voix !


 
A 2 jours de la fermeture du scrutin, la FSU exprime sa plus vive préoccupation quant au déroulement de ces élections et de son possible effet sur le taux de participation. Celles-ci vont pourtant être la clé pour établir la représentativité des organisations syndicales.
Force est de constater que les ministères n’ont pas pris la mesure des enjeux démocratiques de ce scrutin et les difficultés se multiplient écartant du vote nombre de personnels. C'est inacceptable. Ainsi, au ministère de la Justice, le scrutin a dû être reporté. Dans de nombreux ministères, les difficultés sont multiples que ce soit dans les votes par correspondance comme au MEDDLT ou à l’Education nationale avec le vote électronique : problèmes de réception du matériel de vote, électeurs non inscrits, dysfonctionnements informatiques…
Pourtant, dans un contexte de crise qui pèse essentiellement sur les salariés, face à un gouvernement occupé à supprimer les emplois publics dégradant chaque jour un peu plus la qualité des services aux publics et les conditions de travail des agents, la Fonction publique a plus que jamais besoin d'un syndicalisme fort et représentatif.
Porteuse d’un syndicalisme unitaire, d’action et de propositions, la FSU avec ses syndicats est un outil efficace pour donner un avenir à la Fonction publique et à ses personnels et une force considérable pour représenter les personnels à tous les niveaux, y défendre leurs métiers, leur carrière et porter leurs revendications.
La participation massive des personnels est un enjeu de démocratie sociale majeur. C’est pourquoi la FSU appelle tous les personnels qui en ont les moyens à déjouer les pièges en participant massivement au scrutin.

mercredi 5 octobre 2011

Elections professionnelles du 13 au 20 octobre 2011

ASSISTANTS SOCIAUX, IL FAUT VOTER pour les élections aux Comités Techniques Académiques  (CTA) et le Comité Technique Ministériel (CTM) !

N’oublions pas que dans ces instances se décidera ou non :

En CTPM :

-     -     la création de postes et leur répartition .
-     -     le nombre de promus/promouvables au grade d’ASP.
       -     le nombre de postes en catégorie A et B.

C’est en CTPM que nous demanderons le soutien pour l’homologation de nôtre diplôme et que nous négocierons le régime indemnitaire, les conditions de travail (ARTT etc.).

Localement, c’est au CTA que sont appliquées les décisions prises en CTM.

C’est dans ces instances que les représentants des personnels QUE VOUS ELIREZ siégeront pour défendre les intérêts de l’ensemble des services sociaux de l’éducation nationale !  

Assistants Sociaux du CROUSS vous voterez pour votre Comité Technique d’Etablissement :

Ø  Le Snuas-FP-FSU revendique l’augmentation des dotations de l’état pour lutter contre la précarité accrue des étudiants.
Ø  Le Snuas-FP-FSU revendique des moyens supplémentaires, en commençant par la création de postes d’assistants sociaux : nous demandons la suppression des postes mixtes (étudiants/personnels).
Ø  Le Snuas-FP-FSU revendique des postes spécifiques : 1 AS pour 5000 étudiants et 1 AS pour les personnels.

Avec le Snuas-FP, votez FSU :
Ø  pour défendre et améliorer vos carrières.
Ø  pour défendre un service de qualité en faveur, des élèves, des étudiants et des personnels !

mercredi 28 septembre 2011

Engageons nous pour donner un vrai avenir aux jeunes !!

Près de 900 personnes ont manifesté ce  mardi 27 septembre dans les rues d’Amiens, 500 à Beauvais, 200 à Saint Quentin.  Cependant  ces chiffres à l’échelle de notre région ne reflètent pas les taux de grévistes.
Dans les cortèges des manifestants on a  pu noter dans les 3 départements la présence d’Assistants Sociaux de l’Education Nationale.
                                       

                                                                                  
Le SNUAS-FP-FSU était mobilisé pour protester contre :
·         - Les 16000 nouvelles suppressions de postes à la rentrée à la rentrée 2009 qui n’ont épargnées aucun corps de métiers au sein de notre institution.
·         - La règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
·         - Les 66000 postes supprimés depuis 2007.
·         - 14000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2012.la
rentrée 2012/
Avec une moyenne de 15000 suppressions annuelles, les missions  de l’école publiques sont remises en cause.

L’an dernier, l’enquête PISA (menée tous les 3 ans auprès de jeunes de 15 ans), réalisée également dans les pays de l’OCDE, montrait qu’en France  non seulement les inégalités sociales se retrouvaient dans le niveau scolaire des élèves, mais qu’elles étaient de surcroît amplifiées : les assistants sociaux de l’éducation nationale sont confrontés au quotidien à ces problématiques. Sans moyens supplémentaires il faudrait faire toujours plus et toujours mieux !! Être de plus en plus efficaces ?

Ceux que nous accompagnons au quotidien ne sont pas des chiffres dans la masse, ne sont pas seulement des statistiques. A ces constats, nous opposons ce qui suit : nous parlons,  NOUS, de relations d’aide, de relations humaines, d’accompagnement, d’écoute, de solidarité …Les conditions actuelles ne nous donnent pas la possibilité d’exercer nos missions comme nous devrions pouvoir le faire !
Aussi, pour le Snuas-Fp-Fsu, pas question d’adhérer à cette politique dévastatrice qui laisse sur le bord de la  route les plus en difficulté !
Pas question, pour nous, de laisser sacrifier l’école pour laquelle nous sommes engagés !

L’école, l’université ont  besoin de moyens pour amener nos enfants vers la réussite. 

Pas question de renoncer à un accompagnement de qualité pour les  personnes qui nous sollicitent !

EXIGEONS DES CREATIONS DE POSTES POUR L’ENSEMBLE DE NOS SERVICES !!!
INDIGNONS-NOUS, RESISTONS, RIEN N’EST IMPOSSIBLE !!

mercredi 21 septembre 2011

MARDI 27 SEPTEMBRE 2011 : JOURNEE DE GREVE DANS L’EDUCATION


 LE SNUAS FP FSU appelle avec l’ensemble des SYNDICATS et de tous les partenaires du système éducatif à une journée de grève le 27 SEPTEMBRE 2011. Nos services sont bien évidemment concernés par la situation de l’Ecole. Nous ne pouvons plus accepter qu’un  poste de plus ne disparaisse, mais bien au contraire demander des créations de poste en urgence, la situation l’impose et nos missions aussi !!!!  

Communiqué commun des Fédérations de l’Education nationale :FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT et UNSA Education

Paris, le 10 juin 2011
Depuis 4 ans, le Ministère de l’Education nationale a supprimé plus de 52 000 postes. Le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux met l’Ecole publique à genoux, ne lui permettant plus d’assurer ses missions de Service public. Ce dogme ne permet plus aux personnels d’exercer leur métier avec sérénité et professionnalisme.
Les personnels de l’Education, les parents et les jeunes se sont mobilisés régulièrement au cours de cette année pour dénoncer les 16 000 nouvelles suppressions de postes effectives à la prochaine rentrée scolaire alors même que plus de 60 000 élèves supplémentaires sont attendus. Ces suppressions associées au manque d’ambition éducative dégradent encore plus les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels.
Dans ce contexte, la campagne publicitaire sur les recrutements lancée par le Ministre de l’Education nationale sonne comme une provocation d’autant que la préparation du prochain budget prévoit de nouvelles suppressions d’emplois et n’affiche d’autre objectif pour le système éducatif que la recherche d’économies.
Si le gouvernement cherche à tromper l’opinion en affirmant sans cesse, comme si cela pouvait convaincre, que l’on peut faire « plus avec moins », la France reste un des pays qui investit le moins dans son éducation et donc dans l’avenir.
En plus de la question fondamentale des postes, la politique éducative, l’avalanche de mesures inadaptées, incohérentes et précipitées maintiennent un système éducatif inégalitaire qui ne permet pas de lutter réellement contre l’échec scolaire.
La nécessité d’une toute autre politique éducative passe aussi par un budget plus volontaire. Pour cela, les organisations FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA Education appellent les personnels de l’Education nationale et de l’enseignement agricole public à se mettre en grève le 27 septembre prochain. Elles exigent l’arrêt des suppressions d’emplois, une autre logique pour le prochain budget et une transformation démocratique du système éducatif afin d’assurer la réussite de tous les élèves.
Aujourd’hui plus que jamais, notre pays a besoin d’un système éducatif qui s’attaque réellement aux inégalités scolaires et traite la situation des élèves en grande difficulté. D’autres choix pour la réussite de tous les jeunes sont nécessaires afin que l’École remplisse les objectifs d’une École démocratique, ambitieuse et émancipatrice.

mercredi 14 septembre 2011

Pour la reconnaissance du cadre A et la revalorisation de nos salaires !



Paris, le 21 Juillet 2011


Monsieur le Ministre de la Fonction Publique
Ministère de la Fonction Publique
139 rue de Bercy
75572 PARIC CEDEX 12



Monsieur le Ministre,

Lors de la séance du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’État du 12 Juillet 2011, vous avez annoncé pour septembre prochain des propositions salariales et statutaires concernant les personnels sociaux et éducatifs (Assistants Sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale, Éducateurs Spécialisés, Éducateurs Techniques Spécialisés, Éducateurs de Jeunes Enfants).
Lors des mobilisations des professionnels du Travail Social, les 16 mars, 7 avril, et 16 juin 2011, l' Intersyndicale réunissant l'ensemble des neuf organisations syndicales (CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FA FPT, FSU, FO Territoriaux, Solidaires, UNSA) soutenues par les associations professionnelles (ANAS, FNEJE, France ESF, ONES), a exprimé son exigence de voir enfin
reconnaître les qualifications de nos métiers en niveau II concernant nos diplômes et une revalorisation en catégorie A type pour la fonction publique et un niveau cadre dans le privé.
Parallèlement, des travaux de la Direction Générale de la Cohésion Sociale ont amené à proposer l'inscription des diplômes du Travail Social à hauteur de 180 ECTS.
Hormis que cette traduction en ECTS soit effectuée sur des bases minimales, sans collation d'un grade universitaire, l'examen de ces projets d’arrêtés, auprès de la Commission Professionnelle Consultative du Travail Social et de l’Intervention Sociale, du Conseil Supérieur de l’Éducation, et du Conseil Supérieur de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche ne s'accompagnait pas
conjointement de l'inscription au Répertoire National de Certification Professionnelle au niveau II , pourtant initialement prévue, tout en avalisant paradoxalement une reconnaissance au niveau 6 Européen. Devant l’incongruité de cette proposition, les organisations syndicales n’ont pu que rejeter les projets.

Quant au plan statutaire concernant les salariés du secteur public, les propositions actuelles de transposition dans le cadre du Nouvel Espace Statutaire envisagées par la DGCL et/ou la DGAFP ne peuvent nous satisfaire puisqu'elles maintiennent les professionnels du travail social dans la catégorie B et entraînent pour la filière sociale, en comparaison avec la grille actuelle CII, la perte de
rémunération de plusieurs dizaines de milliers d'euros sur l'ensemble de la carrière.

Comme le préconisait un rapport du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale, adopté le 19 octobre 2005, tout comme le prévoyaient les accords dits « DURAFOUR » de 1991, instituant provisoirement le Classement Indiciaire Intermédiaire, l'ensemble des neuf organisations syndicales exigent le reclassement des Assistants Sociaux, Conseillers en Économie Sociale et Familiale,
Éducateurs Spécialisés, Éducateurs Techniques Spécialisés, Éducateurs de Jeunes Enfants, en catégorie A type.

De plus, nous attirons votre attention sur le fait que ces professions sont majoritairement exercées par des femmes. Cette reconnaissance participerait à la volonté affichée par le Gouvernement d’une plus juste égalité socio-professionnelle homme-femme.
Dans l'attente de vos propositions, nous sollicitons une audience, et demandons l'ouverture de réelles négociations pour les professions du social sur la reconnaissance des diplômes au niveau II et l'accès à la catégorie A type.
Veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l'assurance de notre considération. Pour l'Intersyndicale,
Samuel DELEPINE - FSU