Accompagnée
par le SNUASFP-FSU, une collègue de l'Académie Lille a déposé une
requête
auprès du Tribunal administratif de Lille en mai 2013 afin
d'obtenir la paiement de la prime ECLAIR.
Pour rappel,
en décembre 2012 les collègues exerçant en établissement ECLAIR avaient eu la
mauvaise surprise de voir leur paye de décembre réduite jusqu'à presque 300 € !
Joyeux
Noël !
Le SNUAS
FP FSU avait alors interpellé les services du rectorat et attendait la suite de
cette requête.
Nous
avions fait la même démarche dans notre académie.
Comme à
Lille, Le Rectorat d'Amiens nous avait
informé(e)s d’une fin de non recevoir et que nous collègues ne pouvaient pas prétendre à la prime ECLAIR
s'appuyant sur une circulaire qui n'avait pas été publiée au Bulletin Officiel.
Notre
collègue a gagné !
Désormais
la décision du Tribunal fait jurisprudence et les collègues ayant subi ce
préjudice peuvent donc faire appel de la décision et demander le remboursement
des sommes !
Les
collègues concerné(e)s peuvent nous contacter: nous avons un courrier type à adresser aux services compétents.
Voilà qui
prouve encore une fois que l'action syndicale n'est pas un vain mot et que les
démarches communes sont porteuses de
conquêtes !! Les
salariés ont des droits et nous sommes là pour le rappeler!!
On ne
lâche rien !
2. Circulaire de missions: primaire /pas primaire?
Depuis
plusieurs mois le SNUAS FP FSU n'a eu de cesse d'alerter le Ministère et les
services académiques sur nos conditions de travail et le risque de
redéploiement en primaire sur les REP+ ( Aisne : 4 REP+ ; Oise :
5 REP+ ; Somme : 4 REP+).
Très tôt,
notre organisation syndicale s'est opposée à un redéploiement non réfléchi et
sans que l'administration y attribue les moyens conséquents.
Lors de
nos différentes rencontres avec les services du Rectorat nous avons rappelé
notre position : PAS de redéploiement
sans création conséquente de postes, ce qui semblait avoir été entendu.
La
création de 2 postes pour l'ensemble de l'académie ne permet pas, en l'état, le
redéploiement en primaire sur les REP+ !!
Pour
rappel, actuellement, la grande majorité des collègues intervenant en zone
d’éducation prioritaire ont en charge 2 établissements : il est impensable
qu’en plus de leur charge actuelle de travail les AS affectés sur les REP+ se
voient dans l’obligation d’intervenir en primaire.
Si ces
mêmes collègues devaient se voir décharger du deuxième établissement qu’en
serait-il de l’accompagnement social des élèves ?
Le Service
social en faveur des élèves a toujours été engagé auprès des élèves et de leurs
familles, au sein des équipes éducatives et pédagogiques, pour favoriser la
réussite scolaire.
La
présence régulière du SSFE au sein de l’établissement permet une véritable
intervention et un accompagnement de qualité.
D’autre
part, intervenant quotidiennement dans l’évaluation et la prise en charge des
difficultés sociales, familiales et éducatives des jeunes et de leur
famille, les assistants sociaux sont de
plus en plus exposés aux risques psycho- sociaux. C’est pourquoi nous demandons
à ce que nos services fassent l’objet d’une attention particulière afin de
protéger les personnels : il ne peut pas y avoir de changements qui
pourraient induire une souffrance au travail, il faut une concertation avec les
professionnels de terrain !
Au regard
de tous ces éléments, nous avons donc pris la décision de demander une audience
auprès de Madame le Recteur afin d'échanger sur les projets à venir en
conséquence de la parution de la circulaire des missions du SSFE.
Nous
sommes déterminés et exigerons ce qui suit :
-
Pas de changement pour la rentrée
2017 : pour rappel, le primaire est actuellement pris en charge, en
conseil technique, par les conseiller(e)s de bassin qui sont totalement
déchargés de secteur.
-
la mise en place d’un groupe de
travail académique afin d’harmoniser les missions et conditions d’exercices des
collègues sur les 3 départements,
Enfin, nous alertons la FSU afin que
l’ensemble des représentants syndicaux de notre organisation syndicale qui
siègent dans les instances CTSD, CTA soit informés et restent vigilants afin
que rien ne se fasse sans que nous ne soyons
concertés comme le stipule la nouvelle circulaire de missions.