La
FSU, sur la base de ses exigences revendicatives, avait appelé à la rupture
avec la politique anti-sociale menée ces dernières années. La défaite de
Nicolas Sarkozy et l’élection de François Hollande à la présidence de la
République ouvrent de nouvelles perspectives pour la construction d'une autre
société.
Les
incessantes stigmatisations et oppositions des citoyens les uns aux autres, les
intolérables exclusions d'une partie de la population ont été sources de
division. Le rassemblement de notre société autour des valeurs de solidarité,
d’égalité et de justice est indispensable.
Dans
un monde en profondes mutations, dans un contexte européen de crise et alors
que les évolutions de la société créent des besoins nouveaux, il faut enfin
apporter des réponses aux questions de chacun et notamment à celles posées
depuis des années par les salariés, les précaires, les chômeurs, les jeunes et
les retraités.
Les
attentes sont fortes après des années de dégradation de la situation
économique, sociale et environnementale après aussi les remises en cause du
rôle des organisations syndicales et du dialogue social.
Il
faut maintenant une réelle rupture avec les politiques menées ces dernières
années et les mesures d'austérité, qui ne sont pas les réponses pour relancer
notamment l'emploi et le pouvoir d'achat. Cela passe en particulier par un tout
autre partage des richesses, le développement et l’amélioration des services
publics, de la Fonction publique et des mécanismes de solidarités collectives.
Les
dégradations sont telles que cela exige sur le court terme des mesures
d’urgence qui passent au plus vite par une loi de finance rectificative, et par
des mesures de fond sur les 5 années à venir.
La
FSU sera un interlocuteur exigeant et combatif pour contribuer à la
construction des nécessaires alternatives.
Elle
s’adressera très prochainement au Président de la République et à son
gouvernement pour redire les propositions qu’elle porte.
Convaincue
que les évolutions nécessaires doivent se faire avec les personnels, la FSU
souhaite que les organisations syndicales soient à nouveau reconnues comme des
partenaires utiles et indispensables à la construction démocratique de notre
société.
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